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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 06:57
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Le Roman des  chasses de la République

De Gaulle venait sans tirer,
Pompidou et Giscard les adoraient, Mitterrand et Chirac les boudaient.
Sarkozy les supprime. Mais elles ne mourront jamais.




La nuit tombe sur Chambord. Dans quelques minutes, les invités se rendront au cocktail. Pour l’heure, les
chasseurs - riches industriels, hommes politiques ou personnalités
étrangères - se rassemblent pour rendre les derniers honneurs aux
sangliers tués dans la journée. Devant eux, sur un lit de branchages,
les bêtes sont alignées selon leur taille. A leurs côtés, les rabatteurs
tiennent les flambeaux pour éclairer le "tableau" de cette chasse
présidentielle. Les sonneurs - bottes noires, redingote et bombe sur la
tête - font retentir leur trompe. Les gardes républicains à cheval
complètent ce décorum. Les regards, eux, sont tournés vers l’horizon :
au loin, le soleil se couche sur le château de François Ier.

Ce spectacle risque de disparaître. Pour réduire les dépenses publiques, Nicolas Sarkozy vient d’annoncer la
suppression des chasses présidentielles. Ne subsisteront, à Chambord,
que des battues de sangliers destinées à réguler le gibier peuplant les
5.000 hectares de ce domaine clos, grand comme la moitié de Paris. Des
parties de chasse toujours très convoitées. Qui attirent des patrons du
CAC 40, le directeur général de la police nationale Frédéric Péchenard,
des socialistes comme Pierre Joxe, Michel Charasse, des élus de droite
tel David Douillet… Voire des non-chasseurs comme Roselyne Bachelot,
Christine Boutin ou Maurice Leroy. Le tout dans la plus grande
discrétion. La consigne est tacite : pas de noms, pas de photos.

Les chasses présidentielles ont toujours été un lieu de pouvoir. Les chefs d’Etat de la Ve République
l’ont vite compris. De Gaulle, le premier. Même s’il ne chasse pas, le
Général vient assister aux battues de Rambouillet - autre domaine de
chasses présidentielles. Posté derrière ses invités, il commente
ironiquement, dit-on, les tirs manqués: "Encore raté!" Les
parties de chasse prennent une autre dimension avec son successeur
Georges Pompidou, qui, lui, participe régulièrement aux traques de
Chambord. Ses conseillers, Pierre Juillet et Marie-France Garaud,
veillent sur ce trésor. C’est l’époque des grands travaux :
désensablement et remise en eau des douves, rénovation du mur d’enceinte
et achèvement du canal pour disposer d’une vue magnifique sur le
château.



"Giscard d’Estaing était insatiable et jaloux"

Pompidou y retrouve régulièrement le même petit cercle d’initiés : parmi eux, Serge Dassault, Alain
Peyrefitte, le baron Elie de Rothschild, le résistant et député Claude
Hettier de Boislambert, et bien sûr son ami l’industriel François Sommer
et sa femme. Les chasses sont autant d’occasions pour des rencontres
informelles. Parfaites pour nourrir quelques conversations privées et
parler affaires, autour d’un verre le soir, ou, au besoin, dans la Land
Rover du Président entre deux battues.

Jusqu’au bout, Pompidou reste fidèle à cet endroit magique. Quelques semaines avant sa mort, il y chasse
pour la dernière fois. L’atmosphère est pesante. Ce jour-là, à l’heure
du déjeuner, le Président se tient seul. D’habitude les invités se
pressent autour de lui. La journée n’est pas bonne: le Président n’abat
aucun sanglier… Son successeur, Valéry Giscard d’Estaing, profite lui
aussi de sa passion pour soigner ses relations publiques. Il convie à
ses chasses le futur roi d’Espagne Juan Carlos, le duc d’Edimbourg et de
nombreux chefs d’Etat africains qui l’invitent en retour à des safaris.
Tout est minutieusement préparé. Des motards de la République,
raconte-t-on, remettent les invitations aux différents convives. La
veille de leurs arrivées, les services de Chambord reçoivent les
dernières consignes par fax: "On savait, pour la première traque, qui
devait être placé à droite et à gauche du Président dans la voiture,
idem pour les suivantes.
" Le soir, contrairement à l’ère Pompidou, chacun a une place assignée à la table du Président.

Ce dernier soigne ses invités, mais tend à se réserver la meilleure place lors des battues. "Giscard d’Estaing était insatiable et jaloux. Il ne supportait pas qu’un invité réussisse mieux que lui",
raconte un ancien du domaine. Cette image de grand chasseur, armé d’une
paire de Purdey, la rolls des fusils, a pu lui nuire. Et nourrir de
nombreuses légendes: le Président débarquerait parfois en hélicoptère.
Se ferait exceptionnellement servir par du personnel en perruque et en
costume Grand Siècle. Lors de l’attentat de la rue Copernic en 1980, il
aurait mis plusieurs jours à réagir, trop occupé à chasser.

Quand François Mitterrand prend le pouvoir, il songe d’abord à supprimer ces chasses entre privilégiés.
Mais les ligues de chasseurs, les agents de l’ONF et des politiques l’en
dissuadent. "Tous les chasseurs ne sont pas des viandards, allons", plaide son frère Philippe, un grand tireur. Et son ami François de Grossouvre argumente: "Savez-vous que de Gaulle avait fait des chasses présidentielles un lieu de pouvoir essentiel?" Mitterrand capitule. Et nomme Grossouvre, fondu de chasses et collectionneur d’armes, "président du comité des chasses présidentielles"*.

L’homme à la rose ne vient jamais: il n’aime pas la chasse. Quand un faisan tué s’abat sur Grossouvre et
lui casse une côte, il commente, acerbe: "Que voulez-vous, la nature s’est vengée!"
Pourtant, rien n’échappe à Mitterrand. D’octobre à décembre, on lui
soumet chaque semaine une liste prévisionnelle d’invités. Le Président
raye parfois un nom, puis valide au stylo: "Vu, F. M." Dans ce
répertoire, de grands industriels comme Serge Dassault, Roland Peugeot
et toute une série de ministres africains et du Moyen-Orient. On croise
le prince du Maroc ou le frère du président syrien Rifat el-Assad, qui,
au cours d’une fausse manœuvre, faillit blesser Francis Bouygues.

Le prince Rainier de Monaco, remarquable tireur, s’y rend avec ses filles, que Grossouvre regarde
d’un œil admiratif… On y voit aussi des politiques comme Michel
Charasse, Charles Hernu, Gaston Defferre qui vient avec son professeur
de ball-trap, René Monory, l’ancien garagiste devenu président du Sénat,
intarissable sur ses souvenirs de rallyes automobiles… L’occasion de
nouer des contacts. De vendre éventuellement quelques Mirage. De trouver
des financiers pour débloquer un projet. Sans faire de bruit. Le
socialiste ne souhaite pas afficher ouvertement ce qui ressemble à une
survivance de la monarchie. 



Kadhafi exige une chasse dans la forêt de Rambouillet

A Rambouillet et à Marly, chaque invité - ils sont une douzaine par chasse - a un agent de l’Office
national des forêts à sa disposition. Quelqu’un chargé de lui passer son
deuxième fusil et les cartouches à tirer. Chargé également d’assurer sa
sécurité. Indispensable quand certains diplomates aiment tirer le fusil
sur la hanche! "C’étaient des chasses grandioses. On faisait voler de jolies quantités d’oiseaux",
explique Jean-Paul Widmer, le directeur des chasses présidentielles de
l’époque. Imaginer des centaines de faisans s’envolant dans un ciel
d’automne. Des oiseaux lâchés dans le parc vingt-quatre jours après leur
naissance à la faisanderie du domaine, rabattus par 80 personnes, et
s’élevant au-dessus des buissons soigneusement taillés. Résultat: 600
oiseaux tirés en moyenne. Là aussi, les tableaux de chasse sont soignés.
Quand le prince du Danemark est de la partie, on dessine le blason
danois avec le gibier.

Un cérémonial qui peut choquer les non-initiés. En 1995, Jacques Chirac, pressé par sa fille Claude et
Brigitte Bardot, annonce la suppression des chasses présidentielles. Le
contraste est trop grand avec son slogan de 1995 sur la fracture
sociale. Les tirées présidentielles disparaissent à Rambouillet et à
Marly-le-Roi (Yvelines). Il ne reste que Chambord et ses "battues de régulation". Du moins officiellement. "Les
chasses présidentielles n’ont jamais disparu, assure René Souchon,
ancien du comité des chasses présidentielles, devenu président de
l’Office national des forêts jusqu’en 1995. Je me suis vu imposer
plusieurs invités par l’Elysée.
" Lors de sa visite en France en

2007, le colonel Kadhafi exige par exemple qu’on lui organise une partie
de chasse dans la forêt de Rambouillet.

Les chanceux qui ont participé aux traques de Chambord relativisent. "C’était une chasse tout ce qu’il y a de plus normal. On mange beaucoup mieux
ailleurs, raconte un convive. Ici, ce qui est fabuleux, c’est le cadre
et l’organisation!
" Fin 2009, Pierre Charon, nommé président du

domaine national de Chambord, rêve de redonner à ces parties de gâchette
leur lustre d’antan. Six mois plus tard, le couperet tombe: les chasses
présidentielles sont supprimées. En principe. "Cela ne fermera
jamais, pronostiquent les connaisseurs. Il faudra toujours tuer du
gibier. Il y aura encore des chasses, peut-être avec moins de faste.
"

Certains sont même prêts à faire des efforts, comme le vice-président
du groupe chasse à l’Assemblée Patrice Martin-Lalande, député UMP de
Loir-et-Cher: "On peut faire des économies sur les réceptions. Je suis même prêt à venir avec mon sandwich."

*Le Dernier Mort de Mitterrand, Raphaëlle Bacqué, Grasset. 

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Empecher de Tuer

Est un Devoir Civique

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 06:53

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Quand des enquêteurs ont visité des fermes d’élevage pour la fourrure en Chine, ils y ont découvert un monde d’horreur, dépassant l’imagination. De nombreux animaux sont encore vivants et se débattent désespérément, quand les ouvriers les retournent ou les suspendent par les pattes ou par la queue afin de les dépecer.

Investigation en images

Pour visionner un extrait de l’enquête réalisée en Chine par la Protection Suisse des Animaux et East International, cliquer sur l’image ci-dessous.

Attention ! Certains passages peuvent choquer les personnes sensibles.

 

 

 



                                       Dépecés vivants

renard polaire dépecéQuand les ouvriers s’approchent des animaux, le regard de ces derniers exprime toute leur impuissance. Avant d’être dépecés vivants, les animaux sont arrachés de leur cage et jetés au sol ; les ouvriers les matraquent avec des barres de fer et les projettent violemment sur des surfaces dures, brisant ainsi les os et entraînant des convulsions, mais pas toujours une mort immédiate. Alors que les ouvriers commencent à arracher la peau et la fourrure des animaux, ces derniers se tordent de douleur et leurs membres encore libres tremblent. Les ouvriers font pression avec leurs pieds sur le cou et la tête des animaux qui luttent avec trop d’acharnement, pour que l’entaille soit franche. Quand la fourrure est enfin arrachée de l’animal, la dépouille ensanglantée est jetée sur un amas d’autres corps qui ont subi le même traitement. Certains animaux sont encore vivants : ils respirent péniblement et clignent lentement des yeux. Le cœur de certains bat encore 5 à 10 minutes après qu’ils ont été dépecés. Un enquêteur a filmé un chien sauvage (chien viverrin) entièrement dépecé, qui a eu assez de force pour relever sa tête nue et ensanglantée, et fixer son regard vers l’objectif.

Les fermes à fourrure en Chine

chien viverrin en cageDes enquêteurs de la Protection Suisse des Animaux et d’EAST International ont récemment fait le tour des fermes d’élevage de la province d’Hebei, en Chine ; on a dès lors vite compris pourquoi l’accès à ces fermes est interdit à toute personne extérieure. Aucune loi en Chine ne réglemente ces élevages. N’importe qui peut ouvrir une ferme et massacrer des animaux à loisir ; cela entraîne une vie de misère et une mort atroce pour ces derniers. Malgré les pressions internationales, les conditions de vie des animaux ne s’améliorent pas.

L’enfer sur terre pour les animaux

Dans ces fermes, des renards, chiens viverrins, visons, lapins et autres animaux piétinent et tremblent dans des cages métalliques exposées, selon les saisons, à la pluie, aux nuits glaciales ou au soleil brûlant. Les femelles deviennent folles à cause des manipulations intempestives et de l’emprisonnement oppressant. Elles n’ont aucun endroit où se cacher pour mettre bas, et souvent tuent leurs petits après les avoir mis au monde. Les maladies et les blessures sont fréquentes et les animaux souffrent de psychoses dues à l’anxiété. Les animaux s’auto-mutilent et se jettent à maintes reprises contre les barreaux de leur cage.

Êtes-vous sûr de ne pas participer à cette tuerie ?

renard polaire agonisantLa mondialisation du commerce de la fourrure ne permet pas de connaître leur provenance avec exactitude. Les peaux passent d’une vente aux enchères à une autre, et sont distribuées et achetées aux fabricants dans le monde entier. Les produits finis sont eux-mêmes souvent exportés. La Chine fournit plus de la moitié des vêtements en fourrure importés aux Etats-Unis. Même quand l’étiquette indique qu’une fourrure a été fabriquée en Europe, les animaux peuvent avoir été élevés ailleurs et peut-être abattus dans une ferme non réglementée en Chine. Comme il est très difficile de remonter à l’origine d’une fourrure, toute personne portant de la fourrure se rend coupable des atrocités qui ont lieu dans ces fermes chinoises. Le seul moyen d’arrêter cette cruauté innommable est de ne jamais porter de fourrure (manteaux, cols, accessoires...). 

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DEVOLUTION

Ne Cautionnez Pas ...

Détruisez !!!!!!!

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 06:50

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Earthlings_DVD.jpg

 

EARTHLING

 

Film Documentaire

 

Pour Ceux qui ne l'on pas encore Vu

 

Ou Ceux qui Veulent le Revoir

 

Liens Vidéo (link)

 

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Instruisez Vous

Bonne Scéance

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 18:40

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Vente de Chiots

 

Sur le Trottoir  !!!!

 

Volez Les !!!

 

                                                  44252 107056416023099 100001562228038 56434 1640185 n

Volez Les !!!

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 18:23
header home tmpphpuNETVs-copie-2Depuis le 24 octobre dernier, les dégâts causés à une voiture lors d’une collision avec un animal sauvage ne sont plus indemnisés par le Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO) (1). Ainsi que l’explique l’UFC Que Choisir, depuis la loi de régulation bancaire et financière du 22 octobre 2010, l’indemnisation du FGAO n’intervient plus dans les accidents de la route causés par la faune sauvage, mais uniquement en cas de dommages matériels causés par un animal domestique dont le propriétaire n’est pas assuré. 

En revanche, la procédure reste inchangée en ce qui concerne les dommages corporels imputables à une collision avec un animal sauvage. Ainsi, si l’automobiliste a souscrit une assurance individuelle du conducteur, il sera indemnisé par son assureur. Dans le cas contraire, le FGAO ne pourra être saisi que s’il y a décès du conducteur ou hospitalisation de plus de sept jours, suivie d’une incapacité temporaire de travail d’au moins 1 mois ou incapacité permanente partielle égale au moins à 10 %. Les éventuels passagers sont, quant à eux, couverts par la garantie responsabilité civile de l’assurance automobile du conducteur. 
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Probablement à l’origine de ce revirement, les accidents de la route dus au gibier sont de plus en plus fréquents, notamment en période de chasse ou de reproduction. Selon Que Choisir, en 2009, 87 791 victimes d’accidents de la circulation ont sollicité le Fonds de garantie, dont 65 468 dossiers ouverts au titre de collision avec la faune sauvage. Ils enregistraient alors une augmentation de 54 % par rapport à l’année précédente. Au regard de quoi, la participation du FGAO s’est chiffrée à 34 millions d’euros en 2009. Pour faire face à ce phénomène en progression constante, il avait déjà été décidé d’augmenter la franchise supportée pour ce type d’accident de 300 à 500 euros à partir du 7 août dernier. 

Légitimement, l’association de défense des droits des consommateurs craint désormais que les sociétés d’assurance profitent de ce changement pour justifier une nouvelle hausse de leurs primes d’assurances auto. 
Cécile Cassier
1- Applicable aux accidents de la circulation, le fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO) indemnise les victimes en lieu et place du responsable non identifié, ou identifié mais insolvable et non assuré. Il n’intervient donc qu’à titre subsidiaire, c'est-à-dire en cas de non assurance du tiers responsable ou non identification de ce tiers.

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Magouilles pour Protéger

Les Lobbyistes 

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 18:03

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En France, chaque année, durant deux semaines, enfermés dans de minuscules cages dans lesquelles ils ne peuvent pas se tenir debout, ni se retourner, ni étendre leurs ailes, ni se baigner, négation même de leur état d’animaux aquatiques, quelque 37 MILLIONS de canards et 700 000 oies subissent le gavage. La France produit 76% du foie gras mondial.

Les éleveurs leur enfoncent, deux à trois fois par jour, un tube de métal dans la gorge jusqu'à l'estomac, qui provoque blessures et maladies. « Il faut se battre avec les canards, qui cherchent à fuir l’enfoncement de l’embuc. […] On n’ose pas trop enfoncer, on ne veut pas [les] tuer quand même. » C’est vrai, « quand même »… Durant le gavage, le taux de mortalité est huit fois plus important qu’en période d’élevage. Plus d'un million d'entre eux n’y résistent pas. Les survivants sont électrocutés puis égorgés. Et pourtant, ainsi que le stipule la directive européenne du 20 juillet 1998, « aucun animal [ne doit être] alimenté ou abreuvé de telle sorte qu’il en résulte des souffrances »… Que fait l’Europe ?

Seules les canes sont « épargnées ». Dès que je vous aurai expliqué, vous allez tout de suite comprendre en quoi les guillemets dont j’ai affublé le mot « épargnées » sont indispensables. Leur foie étant considéré comme moins bon, elles sont jetées vivantes, dès la naissance, dans une broyeuse. Vivantes, broyeuses. Vivantes… Guillemets, guillemets.

« La machine à gaver envoie la dose même si le jabot est saturé […], il arrive que des jabots éclatent » (Philippe Lapaque, ex-gaveur indépendant repenti). Les doses de nourriture ingérées de force vont de 200 grammes à presque un kilo en fin de gavage. Les foies par eux-mêmes passent de 100 g à 500-600 g, et peuvent peser jusqu’à 1 kg. Ce foie « gras », plein de toxines, est l’organe d’un oiseau atteint de stéatose hépatique. Voilà ce que vous trouvez « si bon », et que vous payez si cher : le prix de la souffrance infligée à un être sensible qui la ressent. ET VOUS EN MANGEZ ? Alors, bon appétit, si vous vous régalez de ces foies malades et souffreteux, atteints de stéatose hépatique. Et bonne conscience…


Dans l’Union européenne, le gavage des oies et des canards est interdit en Allemagne, en Autriche, au Danemark, en Finlande, en Irlande, en Italie, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Pologne, dans la République tchèque, au Royaume-Uni et en Suède. La France (75 %), la Hongrie (11 %), la Bulgarie (7 %), l’Espagne (2 %) et la Belgique (0,5 %) réunies produisent 96 % du foie gras mondial. L’Argentine, Israël, la Finlande l’ont également interdit. Malgré tout, pour les chercheurs de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique), « aucun élément scientifique ne permet de dire » que le gavage « est une source de mal-être animal ». Selon eux, c’est  « indolore ». Si des experts indépendants l’affirment… Mais, lorsque l’on sait que les études de l'INRA sur la légitimité du gavage sont commandées et financées en bonne partie par le CIFOG (Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras), dont l’objectif est « l'élaboration d'un argumentaire scientifique en faveur de la production du foie gras », on ne peut pas vraiment parler d’« indépendance » dans ce cas…

En 2005, le Royaume-Uni a importé 6 205 tonnes de foie gras, dont 507 tonnes de France. Dans une lettre aux parlementaires britanniques, Roger Moore a soutenu en juin de cette même année la campagne de PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) visant à interdire la vente de foie gras au Royaume-Uni. « Je pense que nous assisterons bientôt à la fin de ce mets brutal et par nature cruel », a-t-il écrit, joignant un DVD accusant le gavage.
Pas dit son dernier mot, cher James. Le 13 novembre dernier, Roger Moore est parti en campagne en Angleterre afin de tenter d’en faire interdire la vente. Mais vous allez m’objecter qu’il vous est impossible de vous en passer… La question n’est évidemment pas de savoir si on aime ou non le foie gras, mais si causer tant de souffrance à un être sensible, qui la ressent, et c’est le cas de tous ceux qu’on nomme « les bêtes », à poil, à plumes ou à écailles, est, d’un « simple » point de vue éthique, mais c’est ce qui fait la différence, tout bonnement acceptable. À votre réflexion…

• 44 % des Français sont pour l’interdiction du gavage : voir le sondage CSA commandé par la SNDA (Société nationale de défense des animaux) et Stop Gavage (L214). 

• www.l214.comwww.stopgavage.com
• Photos : Stop Gavage/L214

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Foie Gras

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DEVOLUTION


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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 17:13

La Liste Noire des anti-loups ! Nous, nous ne vous oublirons pas !

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WE ARE WATCHING YOU AND WILL NEVER FORGET ! NOUS VOUS OBSERVONS ET N'OUBLIERONS PAS !


« La conviction s’impose d’une humanité douée d’un sens aujourd’hui perdu ou ignoré de la communication avec les forces telluriques ou cosmiques, dont les dieux des mythologies deviennent alors des agents subtils, amicaux ou hostiles, toute la vie sur la terre communiant ainsi de façon variable selon le lieu et le moment avec la présence du sacré. » Raymond Abellio.



* LES ASSOCIATIONS AGRICOLES & AUTRES ANTI-LOUPS :


- La FNC : Fédération Nationale des Chasseurs.

- La FNSEA : Fédération Nationale des Syndycats d'Exploitants Agricoles :
http://www.fnsea.fr/sites/webfnsea/-

- La JO :
- 11 rue de La Baume
75008 PARIS
- Tel : 01 53 83 47 47
- Fax : 01 53 83 48 48
E-mail : FNSEA


- La FDO :


- Les JA : Jeunes Agriculteurs
http://www.cnja.com/
- Forme juridique : Syndicat
- Siège social : 14, rue la Boétie 75382 Paris Cedex 08
- Activité(s) : Agriculture
- Site Web : http://www.jeunes-agriculteurs.fr

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* Certaines Informations sont relayées par le Klan du Loup : Les anti-loup en France :

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* LES MEDIAS ANTI-LOUPS :



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* Sur les traces DES GROUPUSCULES ANTI-LOUP :

- Le Grand Charnier (le plus violent mais aussi le plus ignare)
- Voyage-Chasse
- Belhunt service
- certaines FDSEA
- certains Jeunes Agriculteurs (JA)
- Vivre sans le Loup
- Kairn
- Pyrenees-pireneus
- Solidarité Pastorale
- Sillon38
_________________________________________________________________

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* LES POLITICIENS Français ANTI-LOUPS :

- Nicolas Sarkosy : Président d'une minorité de Français ...


- Henriette Martinez (député UMP) - Députée, premiére circonscription des Hautes Alpes


(POUR RAPPEL : ARTICLE DE SEASONS : http://www.seasons.fr/
* Gestion des loups : deux députés se mobilisent
http://www.seasons.fr/actualites/actus/gestion-des-loups-deux-deputes-se-mobilisent.html
µ PROPOSITION DE LOI : doc. PDF :
http://media.seasons.fr/uploads/PDF/PPL_gestion_du_loup_18_02_2010.pdf)

- Daniel Spagnou (député-maire UMP) - Député Maire de Sisteron


Le député UMP Hervé Mariton devant l'Assemblée nationale. Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

Hervé Mariton - député UMP - Drôme :
http://mediterranee.france3.fr/info/provence-alpes/un-depute-denonce-le-cout-de-la-protection-du-loup-65843406.htmlutm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+France3-InfoMediterranee+%28France+3+Régions+-+Info+Méditerranée%29
http://www.laprovence.com/article/region/ce-que-coute-a-letat-la-survie-des-loups-dans-les-alpes

C. Estrosi : Maire de Nice - Député - Ministre chargé de l’Industrie,


- Gérard Bailly (sénateur UMP) - Président du groupe d'études de l'élevage -
Membre du groupe d'études Artisanat et services, du groupe d'études sur l'économie agricole alimentaire, du groupe d'études Forêt et filière bois, du groupe d'études sur le développement économique de la montagne, du groupe d'études du tourisme et des loisirs.
• Adjoint au maire d' Uxelles
• Conseiller général du Jura (canton : Clairvaux-les-lacs)

- Pierre Bernard-Reymond (sénateur UMP) - Sénateur des Hautes-Alpes (Provence-Alpes-Côte d'Azur)
• Vice-Président de la commission des affaires européennes
• Membre de la commission des finances
• Membre de la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation
• Membre du groupe Union pour un Mouvement Populaire

- Hervé Mariton (député UMP) - Député-maire de Crest dans la Drôme, Secrétaire national de l’UMP chargé de la Défense, ancien ministre.

- Didier Guillaume (sénateur PS) - sénateur de la Drôme et vice-président du groupe socialiste du Sénat

- Thierry Repentin (sénateur PS) - sénateur et conseiller general de la Savoie (Rhône-Alpes), président de l'Union sociale pour l'habitat

- Jean Lassalle ( député MODEM) - député de la 4ème circonscription des Pyrénées-Atlantiques depuis 2002. Homme de la montagne.
Depuis 2002, Jean Lassalle est le président de l’Association des Populations des Montagnes du Monde (APMM) qui rassemble plus de 60 pays.

- Marc Chuard (maire du Petit Bornand)

- René Orand (maire de Glandage)

- Maurice Ricard (maire de Sigoyer 05130) Hautes Alpes

- Claude Vannuffelen (maire de la Chapelle du Bard)

- Michel Bouvard ( Union pour un Mouvement Populaire - Savoie ) député UMP de Savoie.
_________________________________________________________________

LES MEMES EN SUISSE :
_________________________________________________________________

- Jean-René Fournier : conseiller d’Etat - chef du département des Finances, des Institutions et de la Sécurité. (Groupe PDC/PEV/PVL (CEg) - Parti démocrate-chrétien suisse (PDC)


* Un article démontrant combien ce populistene peut-être que le mouton préféré de la populace vindicative, ignare à tendance néo-nazie :
http://www.lematin.ch/tendances/evasion/jean-rene-fournier-chasseur-gibier-images-118990

* Un article de la désencyclopédie :
... Homme d'Etat valaisan ami du loup (empaillé). Généralement habillé d'une veste à la Ceausescu, il se la pête un max.
Petit dictateur local, il mène en général ses campagnes sous le thème : vouberner.
Ses affiches empruntent au bestiaire nazi (montagne dans le couchant et prestance déterminée). Sa politique se résume en un populisme de bon aloi...

* Un ami du dictateur ... Un autre grand humaniste : Peter Rothenbühler

- Extrait : http://peterrot henbuhler.bleublog.lematin.ch/archive/2010/10/11/cheer-jean-rene-fournier.html
... Pour vous, les montagnards, la nature peut être la pire des ennemies: les avalanches, les inondations, la sécheresse, les épidémies, les prédateurs, c’est un éternel combat avec et contre les éléments.
Et tant mieux si un problème peut être réglé à coups de fusil de chasse. ...

- Ou bien encore ... Extrait : http://peterrothenbuhler.bleublog.lematin.ch
 Le 28 novembre, nous paierons la facture de notre angélisme face à la criminalité de certains étrangers. Si nous votons pour l’initiative de l’UDC ou pour le contre-projet du Conseil fédéral (plus nuancé), c’est toujours l’UDC qui aura gagné. ...

http://peterrothenbuhler.bleublog.lematin.ch/trackback/319143



Roberto Schmidt
Interview ou débat télé :
http://www.canal9.ch/television-valaisanne/emissions/debat/28-04-2010/loup-le-fusil-pour-solution.html
* Le loup : le fusil pour solution ? Robert Schmidt, Conseiller national, PDC - Christine Cavalera, Biologiste, Service de l'agriculture - Pierrette Rey, WWF Suisse romande - Raphaël Arlettaz, Biologiste, Prof. UNI Berne
* Loup : La Manif des éleveurs à Berne : Le Nouvelliste
Classé dans : Actualités, Grands prédateurs — Jean Bonnard @ 14:00
http://chasse.blog.lenouvelliste.ch/2009/11/20/loup-la-manif-des-eleveurs-a-berne/
La stricte protection du loup remise en question
* FAUNE : Le Conseil fédéral se dit prêt à lâcher du lest concernant la protection du prédateur. Si Vaud et le Valais se disent satisfaits, le WWF et Pro Natura s’en inquiètent.
http://www.24heures.ch/vaud-regions/actu/stricte-protection-loup-remise-question-2009-11-05

Oskar Freysinger (UDC),
- né le 12 juin 1960 à Sierre.
http://www.parlament.ch/f/suche/pages/biografie.aspx?biografie_id=1127
www.webremix.info/fr/t/non-alignee.htmlhttp://www.canal9.ch/television-valaisanne/emissions/led/30-08-2010/l-e-d-du-lundi-30-aout-2010.html

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Nous serons

Toujours Là.

 

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 12:27

 

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 Le 2 juin dernier, la FNC (Fédération nationale des chasseurs) reproche, dans un communiqué de presse, à Jean-Louis Borloo de n’avoir pris « aucune mesure tangible […] contre les saboteurs de chasse ». Seulement deux jours plus tard, le 4 juin, le gouvernement français, sous l’impulsion du ministre de l’Écologie et des Fusils (contrairement à ce que l’on pourrait logiquement supposer, l’un n’empêche absolument pas l’autre), cède au lobby des chasseurs à courre en édictant, par décret, une contravention de cinquième classe, passible de 1 500 euros d'amende, pour « obstruction à un acte de chasse ». CPNT (Chasse, Pêche, Nature, Traditions, 7 juin), le parti de l’extrême chasse allié à la droite dure, est content : « Grâce au partenariat CPNT – UMP, les chasseurs obtiennent une grande victoire, attendue depuis longtemps, contre les anti-chasse. » En primeur dans le numéro 739 de Charlie Hebdo, la réaction inédite de Gérard Charollois président de CVN (Convention Vie et Nature pour une écologie radicale), dans un entretien qu’il a donné aux « Puces ». Trois autres associations de protection animale nous font également part ici de leur ressenti. 
Pour moi, quoi qu’il en soit, je n’y dérogerai pas : l’objectif, c’est tolérance zéro. Ni chasse à courre, ni chasse tout court !

Luce Lapin
19 juin 2010
lucelapin@charliehebdo.fr



ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages)
Nouvel exemple de collusion entre le ministre de l’Écologie et le monde de la chasse ou provocation gratuite de la part des chasseurs et de Borloo ? Toujours est-il que l’arrêté qui crée une contravention pour entrave à la chasse n’est pas grave seulement pour les amoureux de la nature et de la vie, mais plus généralement pour tous les citoyens. C’est une grave entrave au principe d’égalité de la République française. Nous assistons là à une grave hiérarchisation des activités, a fortiori de loisir, qui permet à certains de voir leur activité favorite placée bien au-dessus des autres. Une véritable entorse à la démocratie, qui est pourtant passée dans l’indifférence de tous les grands médias. Sans doute auront-ils pris ça comme une nouvelle blague de Borloo. Ou comme un jeu stupide entre chasseurs et écolos.
Pourtant, la chose est grave.
Au fait, tout cela pour quoi ? Pour trois ou quatre chasses à courre qui sont gênées chaque année en France ? En fait, il ne s’agit que d’un prétexte pour le monde de la chasse qui, depuis 2003, n’en finit plus d’engranger les privilèges. Chaque nouvelle loi sur la chasse lui apporte son lot de nouveaux avantages, de nouvelles prérogatives, toujours plus exorbitantes les unes que les autres, qui viennent flatter l’ego des vieux et inamovibles dirigeants de la chasse « à la française ». Et, de là, flatter de relents populistes l’électorat des chasseurs. Chasse Pêche Nature, Traditions est depuis quelques mois l’allié du parti du président de la République. Il faut bien leur donner quelques nouveaux gages, histoire de les faire tenir tranquilles jusqu’à la prochaine saison de chasse.
Pourtant, des décrets ou des arrêtés pour la sécurité à la chasse, il en faudrait de nouveaux. Ou, plus exactement, pour lutter contre l’insécurité à la chasse ! Car ce loisir, qu’il est absolument interdit d’entraver (mais qu’on peut encore critiquer, pour quelque temps…), est très très dangereux. Chaque année, des centaines d’accidents de chasse ont lieu. Des dizaines de personnes en garderont des séquelles à vie. D’autres, entre dix et trente, en mourront. Et que prévoit la loi contre ces dangers publics ? Rien ! Absolument rien ! 
La loi chasse 2000 avait bien prévu qu’un arrêté serait pris pour fixer les règles de sécurité de ce loisir. Cela n’a jamais été fait. Et Ladislas Poniatowski, le sénateur prochasse qui est à l’origine du décret d’entrave à la chasse, a fait supprimer cet article de loi. Pas de décret, plus rien dans la loi. Un véritable prestidigitateur ! 
Si on y ajoute que le jour sans chasse a lui aussi disparu, grâce à la bonté cynégétique de Roselyne Bachelot, que la France a la plus longue période de chasse d’Europe, que nous avons aussi le plus grand nombre de Nemrod, cela fait beaucoup. Vraiment beaucoup !
Et comme quand il y a de la gêne il n’y a pas de plaisir, les chasseurs ne se gênent plus pour rien. Les périodes de chasse ? Qui est allé arrêter les chasseurs qui ont tiré oies, canards ou limicoles trois semaines après la clôture de la chasse cette année ?
Les espaces protégés ? Non plus, on chasse (légalement !) dans plus de la moitié des réserves naturelles de France. Et comme il faut bien marquer le terrain, on les voit désormais chasser hors période de chasse dans les réserves naturelles, comme cette année dans la réserve de la baie de Seine. Qui les en a sortis ? Personne, pardi. Les gardes de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) avaient reçu des ordres. La gendarmerie aussi.
Entrave à la chasse ? Vous avez dit entrave à la chasse ? Mais vous rêvez. Qui oserait entraver un loisir si respectable? Qui oserait brimer ces grands amis des animaux et de la nature ? De si grands démocrates qui aiment tant faire partager leur amour de la vie rurale à grands coups de décrets, de fusils et de provocations outrageuses !

Pierre Athanaze
• www.aspas-nature.org

 

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DDA (Droits des animaux)
Le gouvernement entend désormais criminaliser les opposants à la chasse par une amende de 1 500 euros. Il faut croire que pour Jean-Louis Borloo défendre la chasse est aussi important que lutter contre les violences volontaires, par exemple, infraction habituellement punie par les contraventions de cinquième classe. On pourrait aussi citer les atteintes volontaires à la vie d’un animal, qui font aussi l'objet de ce type de contravention. Le fait de poursuivre durant des heures un animal qui, lorsqu'il n'est pas déchiré vif par les chiens, est noyé ou poignardé, n'est-ce pas une violence, une atteinte volontaire à sa vie ? Pourquoi ne pas poursuivre les veneurs plutôt que celles et ceux qui tentent de sauver leurs victimes ?
Car ne nous y trompons pas, c'est bien la défense de la chasse à courre qui est visée par ce décret, puisque c'est elle qui fait l'objet d'une opposition sur le terrain depuis plus de quatre ans, à cause de la surdité du gouvernement. Une présence très médiatisée, ce qui exaspère les chasseurs. Chaque fois que nous étions sur place, leur violence apparaissait publiquement. Qui, à part les chasseurs, défend encore la chasse à courre ? Beaucoup pensent même qu'elle est abolie depuis longtemps. Selon un sondage Sofres de 2005, 73 % des Français sont opposés à la chasse à courre. Pour la vénerie, nos actions font ressurgir le débat sur la légitimité de la chasse à courre, qui devient le premier loisir pénalement protégé ! Les chasseurs veulent faire taire la contestation en détournant l'appareil d'État à des fins privées. Conseillons à AREVA une mesure de ce type pour se débarrasser des antinucléaires !
Nous avons bien affaire à une répression politique, à un délit d'opinion. Une telle atteinte aux libertés publiques dépasse le cercle des écologistes et de la protection des animaux. Certes, la retraite et le pouvoir d'achat mobilisent plus que la chasse, et le gouvernement le sait. Mais est-ce une raison pour criminaliser la liberté d'expression dans un état de droit ? Il appartiendra bientôt au système judiciaire et aux institutions européennes d’en juger.

David Chauvet
www.droitsdesanimaux.net



RAC (Rassemblement Anti Chasse) 
Vendredi 4 juin 2010, un décret a été promulgué, en cercle restreint d'amis, nous pourrions dire en catimini tant il paraît peu honorable de servir les intérêts d'un groupe de pression qui va à l'encontre de la volonté de la majorité des Français.
Se sentir obligé d'instaurer un délit d'obstruction à la chasse confirme, selon nous, d'une part, le contexte de clientélisme dans lequel il s'inscrit, ce qui n'est évidemment pas à l'honneur de nos parlementaires et de notre gouvernement, et cela montre d'autre part que la chasse, grande prêtresse de la torture sur des êtres sensibles, a besoin de se protéger. C'est dire combien elle est « approuvée » par nos concitoyens...
Si les tortionnaires qui prennent plaisir à traquer, exténuer, torturer et achever avec force et cruauté des êtres vivants ont fait appel à leurs soutiens parlementaires pour, malgré la très forte désapprobation des Français, passer en force ce texte inique, c'est que les forces pacifiques qui leur font face leur renvoient l'image hideuse et monstrueuse de leurs forfaits.

L’équipe du RAC
• www.antichasse.com

 

Pétition Chasse à Courre (RAC): (link)

Article Lié:  La preuve par la chasse

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Empêcher de Tuer

Est un Devoir Civil !!!


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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 23:14

 

 En décrétant le 4 juin dernier que «l’obstruction à la chasse» serait passible d’une peine contraventionnelle de cinquième classe, le gouvernement révèle d’une part sa soumission aux caprices farfelus d’un lobby, d’autre part son caractère fondamentalement réactionnaire.
Depuis 2002, la droite supprima le mercredi sans chasse qu’avait instauré la loi du 26 juillet 2000, rétablit la martre, le putois et la belette sur la liste des prétendus « nuisibles » dont les avait retirés un arrêté pris par Yves Cochet, aggrava les autorisations de chasse de nuit des oiseaux d’eau et de certains migrateurs terrestres, permit des tirs de loups, autorisa l’emploi de tendelles pour la capture des grives, multiplia les génuflexions et les hommages à sa majesté cynégétique. Or les chasseurs à courre ne supportent pas que de jeunes gens viennent les narguer lors de leurs chevauchées féodales. Encore, si ces militants de la cause animale avaient bien voulu commettre quelques violences légères, cela eût été excellent pour l’habituelle propagande mensongère sur le thème « les écologistes sont de dangereux terroristes ».
Par ailleurs, la moindre violence aurait permis aux autorités publiques sous influence de frapper ces contestataires irrespectueux de quelques « saigneurs » locaux parfaitement notabilisés ! Rien, hélas ! Pas d’agression, aucune contravention de violence légère à reprocher aux opposants aux véneries outragées. Alors les relais du lobby s’agitèrent au Parlement et obtinrent du gouvernement que la chasse française soit le premier loisir pénalement protégé, ce qui est sans exemple ni précédent. À ce stade, ce n’est plus du mépris mais de la compassion qu’inspirent ces politiciens réactionnaires qui sévissent en ce pays depuis trop d’années. Constatons, fait objectif, qu’une majorité de citoyens aspirent à l’abolition de la chasse à courre, persistance anachronique du temps des privilèges qui fut le temps de l’obscurantisme, de l’absolutisme royal. Ce folklore costumé ne serait que ridicule si l’enjeu n’en était pas la torture d’un animal traqué pendant des heures, mordu par les chiens, achevé à la dague. Mais la chasse et la démocratie ne font pas bon ménage.
Les 75% de Français hostiles à la chasse à courre ne pèsent rien face aux proximités sociologiques incestueuses entre le personnel politique conservateur et ce monde désuet. Aussi, la chasse demeure le champ des privilèges exorbitants du droit commun. Le décret du 4 juin ne fait que s’inscrire dans cette dérive. Cette veulerie gouvernementale sera-t-elle utile à ceux qui l’inspirèrent? Loin de là. Les manifestants contre les chasses à courre, militants de l’association DDA, Droits des animaux (www.droitsdesanimaux.net ), ne cesseront bien sûr pas de manifester, car la liberté à l’instar de la vie, ça se défend. D’une manière totalement pacifique, ils assumeront la révolte des consciences face à l’insoutenable. Peut-être seront-ils déférés devant le juge de police pour s’entendre appliquer la nouvelle contravention d’obstruction à la chasse les exposant, au grand maximum, à 1500 euros d’amende. Les principes généraux du droit offriront, pour les défendre, des éléments solides. L’accusation devra tout d’abord caractériser une infraction absurde. L’exception d’illégalité du décret sera invoquée, devant le juge du premier degré et, en cas de condamnation suspendue par l’appel, devant la cour. Puis, toujours dans l’hypothèse défavorable, devant la cour de cassation et après épuisement des voies de recours internes devant la Cour européenne des droits de l’homme. Les opposants éventuellement condamnés par les juges français pourraient arguer des dispositions des articles 9 et 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, textes qui protègent la liberté de penser, de manifester des convictions, de les exprimer librement. Dès lors, conformément à sa mission et à sa jurisprudence, la haute cour de Strasbourg appréciera le rapport de proportionnalité des intérêts entre la liberté de manifestation pacifique d’une conviction et la liberté de « servir » la biche et le renard.
Beaux débats juridiques en perspective, et surtout grande lumière sur une activité qui parce qu’elle porte la mort n’aime guère cet éclairage. Parler d’un fait social, débattre à son propos, ne pas le laisser dans l’ombre s’imposent pour qu’intervienne le vrai jugement : celui de l’opinion publique. Ce ne sera plus: «silence, on tue» entre soi. Au fond, Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre. D’éventuelles poursuites contre des militants non violents feront plus de bruit que les trompes et sifflets des obstructeurs!

Amis des animaux et de la Nature, quelle que soit la médiocrité des candidats aux élections prochaines, n’oubliez pas de sanctionner ceux qui depuis des années font la preuve par la chasse de leur absolue nuisance.

Gérard Condorcet 
3 juin 2010 Convention Vie et Nature pour une écologie radicale
 
Pour le respect des êtres sensibles et des équilibres naturels
 
• www.ecologie-radicale.org

 

Le Pouvoir des Lobbyistes au Coeur de la République ou Comment les Chasseurs ont Obtenus leurs Décret de Complaisance

 

A VOIR !!!

 

Vidéo: (link)

 

Cela N'Empeche pas les Défenseur D'Animaux de S'organiser pour des Actions Anti Chasse

 

 

Pétition officielle Contre la Chasse à Courre (RAC): (link)

Site Officiel RAC: (link)

Texte Décret Détail: (link)

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 21:52

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À l'échelon international, l'Unicef,United Nations of International Children's Emergency Fund (Fonds des Nations unies pour l’enfance), est l'une des grandes agences de l'ONU. Né en 1946, il a pour vocation d'assurer à chaque enfant, santé, éducation, égalité et protection. Un programme auquel chacun ne peut qu'adhérer.

L'Unicef est représenté par des Comités nationaux dans 191 pays, dont bien entendu la France.
 À l'échelon de la planète, en France, le sort des enfants est sans doute l'un des moins problématiques, même si de légitimes associations exercent une pertinente vigilance.
Mais qu'en est-il du Comité français de l'Unicef?
 À défaut d'exercer une action concrète envers les enfants de France, ce comité a apparemment décidé de considérer l'Unicef comme l'Union Nationale pour l'Intégration dans la Corrida des Enfants Français. Oui, vous avez bien lu, le comité français soutient explicitement la corrida, et le prosélytisme du mundillo, le petit monde de la corrida, envers les enfants.
Déjà, l'Unicef-France s'était allié à l'Association des Maires de France pour déclarer en 2006 Villes Amies des Enfants Nîmes (avec son école taurine, sa Feria des Enfants et ses Graines de Toreros) et Arles (avec son école taurine, sa Feria de los Niños et son Passeport pour les Arènes).
 Ceci était déjà contestable, car on peut s'inquiéter de la culture taurine, qui érige explicitement le matador en modèle identificatoire pour les jeunes, qui glorifie les enfants tueurs de veaux, et qui entraîne donc les enfants à une forme de violence très crue, réelle et non fictive comme beaucoup d'autres. Cette question avait été l'un des points centraux soulevés lors du groupe «Corrida et jeux taurins» des «Rencontres Animal & Société», séries de réunions sur la place de l'animal dans la société, organisées par le gouvernement français en 2008.
Mais l'Unicef-France va plus loin: il tient un stand chaque année à la Feria des Enfants, manifestation qui, sous couvert de motifs écologiques et ludiques, accompagne en mai la Feria de la Pentecôte de Nîmes. En mai 2009, André Viard, le président de l'Observatoire National des Cultures Taurines, le lobby tauromachique français, écrivait sans ambages: «Il s’agit d’éveiller les plus jeunes à nos traditions pour les aimer, les défendre et plus tard les transmettre. [...] Aussi pas de Feria des enfants sans des arènes installées pour l’occasion animées par le Centre de Tauromachie Nîmois [...] À noter la participation très active de L’Unicef.» Le Centre de Tauromachie Nîmois est l'école taurine de Nîmes, qui reçoit des enfants sans limite inférieure d'âge pour leur apprendre à devenir toreros.
En mai 2010, pas moins de 66 taureaux (11 corridas de 6 taureaux) ont été suppliciés durant les 6 jours de la Feria de la Pentecôte à Nîmes. Bien entendu, l'accès des futurs «clients» y était favorisé grâce à des entrées gratuites pour les moins de 6 ans. Et l'Unicef était encore présent à la Feria des Enfants, qui plus est avec référence au 20e anniversaire de la signature de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
L'objet de l'Unicef est pourtant l'intérêt de l'enfant, et beaucoup considèrent, dans nos sociétés actuelles, que le spectacle de la souffrance infligée gratuitement à un animal est difficilement compatible avec cet intérêt.
 Rappelons le premier alinéa de l'article 19 de la CIDE:
 «Les États parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l'enfant contre toute forme de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques ou mentales.»
Il est inutile de rappeler que les corridas consistent à blesser de façon codifiée des taureaux à l'aide de divers instruments de métal, durant vingt minutes pour chaque animal, jusqu'à leur mort. Si elles sont tolérées dans 11 départements du sud de la France, elles sont sanctionnées sur les neuf dixièmes du territoire par le Code pénal, en tant que «sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux». Les trois quarts des Français y sont défavorables, et les deux tiers des Français, y compris dans les régions concernées, souhaitent leur interdiction pure et simple sur l'ensemble du territoire français. Une proposition de loi cosignée par plus de 60 députés demande leur abolition.
Mais cette bénédiction de l'Unicef-France est d'autant plus choquante que nombreux sont ceux qui s'inquiètent des possibles répercussions du spectacle de la corrida sur les hommes, et plus particulièrement sur les enfants.
Ces vingt dernières années, une masse croissante de travaux, notamment anglophones, est venue documenter le lien entre la violence envers les animaux et la violence envers les humains. Certaines études font état plus particulièrement des conséquences chez les enfants ayant assisté à des maltraitances animales, soit en termes subjectifs (bouleversement affectif), soit en termes comportementaux (reproduction de mauvais traitements envers des animaux, mais également envers des humains). Le facteur «culturel» ne saurait à lui seul immuniser les enfants spectateurs, surtout lorsqu'il s'agit d'un fait culturel aussi largement contesté que la corrida. En ce qui concerne le bouleversement affectif, cet effet est documenté par des témoignages de personnes ayant été profondément choquées par le spectacle de la corrida alors qu'elles étaient mineures. Une vingtaine de témoignages écrits nominatifs avaient ainsi été présentés lors des «Rencontres Animal & Société» de 2008.
En France, les mineurs sont protégés des spectacles violents: signalétique obligatoire définie par le CSA, réglementation de l'accès aux salles de cinéma, art. 227-24 du Code pénal punissant tout«message à caractère violent» lorsqu'il est «susceptible d'être vu ou perçu par un mineur». Ainsi, en toute logique, au-delà de la dérogation territoriale, l'accès des arènes devrait être interdit aux mineurs.
Une proposition de loi spécifique, visant à interdire l'accès aux courses de taureaux aux mineurs de quinze ans, a été déposée en septembre 2007 par trois députés, rejoints par d'autres. Et une vingtaine de parlementaires de diverses couleurs ont sous l'actuelle législature posé des questions écrites au ministère de l'Intérieur ou de la Justice, pour soulever le problème de l'accès aux arènes des moins de 15 ou 16 ans.
À l'occasion du débat parlementaire qui a abouti à la suppression des corridas en Catalogne espagnole en juillet dernier, une lettre attirant l'attention des députés catalans sur cet aspect avait été cosignée par 275 professionnels et universitaires de plusieurs pays, dans les domaines des sciences sociales, humaines, médicales et juridiques. On peut en consulter la liste sur le site du collectif Prou, qui a été à l'origine de cette initiative législative.
Enfin, en France, un collectif de 75 psychiatres et psychologues demande que les moins de seize ans n'aient plus accès aux corridas.
Cet engagement de l'Unicef-France pourrait être une simple initiative locale de l'antenne du Gard. Mais il y a déjà plusieurs années que la commission Protection de la Jeunesse de la Fédération des Luttes pour l'Abolition des Corridas a alerté en vain la direction nationale. Et des professionnels des deux collectifs ci-dessus ont sollicité ces deux dernières années des explications, par courriers et par demandes de rendez-vous, au président d'Unicef-France, Jacques Hintzy, et à son directeur général, Gérard Bocquenet. Sans jamais obtenir de réponse.
Décidément, la France donne parfois une image d'elle peu reluisante.
 Qu'en penseraient les instances internationales de l'Unicef à New York ou à Genève?...

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• www.lepost.fr 
Jean-Paul Richier
Groupe Animal et Éthique 

Vous Pouvez Exprimer votre Désaccord à:

Unicef France: (link)

Unicef USA: (link)

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Ne Rien Faire  ...

C'est Laisser Faire

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