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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 04:29

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PLUS DE 300 MORTS depuis le début de l'année !!!!
Encore 65 et cela fera un mort dans la rue par jour.
SOMMES NOUS VRAIMENT UN PAYS CIVILISE ?
La réponse est NON.
SOMMES NOUS UN PAYS INDUSTRIALISE ?
La réponse est OUI car le profit est devenu plus important que la VIE.
HONTE SUR LA CIVILISATION INDUSTRIELLE qui, laisse les gens crever dans la rue car ils ne sont pas solvable.

 

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DEVOLUTION

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 10:15

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Cette année, ce sont près de cent baleines à bosse qui ont été retrouvées échouées sur le littoral brésilien. Un triste record, selon les scientifiques, pour un phénomène qui reste inexpliqué.


Quelque 96 baleines à bosse ont été retrouvées échouées, mortes ou vivantes, sur le littoral du Brésil entre le mois de janvier et la fin novembre, rapporte le quotidien brésilien Folha de Sao Paulo. Un record représentant une hausse de 123% par rapport au précédent, enregistré en 2007. Quarante-trois cétacés échoués avaient alors été recensés.

C'est sur les côtes de l'Etat de Bahia, dans le nord-est du pays, et sur celles de l'Etat d'Espirito Santo où elles se reproduisent, que la plus grande partie des baleines, longues de près de quatorze mètres et pouvant peser jusqu'à 25 tonnes, ont été découvertes échouées. Toutes étaient des baleines à bosse. Pourtant plusieurs autres espèces de cétacés fréquentent les côtes du Brésil.

"Il est difficile de définir la cause de leur mort. L'animal arrive parfois déjà en état de décomposition ce qui rend difficile l'autopsie", explique Paulo Flores, responsable du programme de conservation des cétacés. De son côté, Milton Marcondes, chercheur de l'Institut de la baleine jubarte, souligne que l'espèce voit sa population augmenter grâce à l'interdiction de la pêche industrielle. L'océan Atlantique compte donc plus de cétacés susceptibles de s'échouer sur les côtes.

Autre hypothèse avancée : le réchauffement climatique qui pourrait être à l'origine d'une raréfaction du krill, petites crevettes dont se nourrissent les baleines. Privées de cet aliment de base, les baleines et leurs petits pourraient devenir plus faibles.

 

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Est enfin évoquée la possibilité d'un virus ou d'une bactérie qui toucherait la population de baleines à bosse.

 

 

Source: link

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Homme Coupable !!!

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 09:45


Texte tiré de http://www.reportage.loup.org/html/mythologie/mythologie.html

 

C'est grâce aux Esquimaux que l'homme occidental, au XXe siècle, a commencé à connaître le loup. Le savoir ancestral inuit a permis à la science d'évoluer dans le domaine des théories de la survivance des plus aptes par le biais de la sélection naturelle.

 

La mythologie inuit a devancé le XXe siècle

Il est des peuples qui n'ont jamais imaginé que le loup puisse être méchant, ni même nuisible. Les Esquimaux parlent du loup avec admiration et gratitude depuis des milliers d'années. Chez nous, il fallut attendre la seconde moitié du XXe siècle avant que ne soit remise en question la véracité des innombrables récits qui ont fait trembler l’inconscient humain. Jusqu’au jour où les témoignages de l’histoire furent confrontés aux découvertes des zoologistes. Pourtant, comme souvent, ce savoir scientifique existait déjà, sous la forme des mythes, chez les Inuit. L’un d’eux parle du rôle du loup dans la nature, d’écologie, d’équilibre naturel et d’interdépendance prédateur-proie… Autant de concepts que nous découvrirons bien plus tard par l’intermédiaire de la science, faute d'avoir su écouter les sages venus d'ailleurs.

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Le loup : cadeau du ciel


C’est Farley Mowat, dans son roman « Mes amis les loups », publié en 1963, qui ramènera la légende esquimaude sur la naissance des loups. Celui-ci raconte sa véritable aventure dans le Grand Nord canadien. Au travers de la vie quotidienne des loups, par ses convictions profondes sur leur intelligence et leur sociabilité, étayées par ses observations scientifiques, le biologiste nous fait douter de la nature humaine - pour peu qu’il y en ait une ! - et nous invite à remettre en question toute notre mentalité occidentale.A cette époque, le loup était considéré comme une bête extrêmement dangereuse pour l’homme, parce que sanguinaire et dotée d’armes redoutables. C’est donc la peur au ventre que Farley Mowat débarque sur son territoire, mandaté à la sortie de ses études par le gouvernement canadien pour prouver précisément que le loup est un animal "assoiffé de sang et insatiable, responsable de la disparition progressive des caribous dans les toundras". C’est dans cette intention que, pétri de toute l’ignorance de l’époque sur le sujet, il part mener à bien la mission « Canis Lupus ».

Ses premières rencontres, quoique marquées par la méfiance, l’ont mené à la merci du loup. Il fut le premier surpris du chaleureux accueil qu’il reçut : « Inutile de discuter, je venais de réaliser que la conception du caractère des loups, telle qu’elle était enracinée dans mon esprit conditionné et universellement acceptée par les humains, n’était qu’un mensonge éhonté, ou, tout au moins, une élaboration très fantaisiste. » (MOWAT, 1974, 89). Plus tard, Mowat ira même jusqu’à planter sa tente à quelques pas de leur tanière.

La plupart des premières découvertes qui découleront de cette cohabitation se verront confirmées par la rencontre de Ootek, un Esquimau, dont le totem, l’ « esprit bénéfique », n’est autre que Amarok, le loup, auquel il s’intéresse tout particulièrement. C’est donc lui qui nous raconte la conception esquimaude de l’origine du loup :

Kaïla, qui est le Dieu du ciel, dit à la Femme que le caribou était le plus grand cadeau qu’elle lui faisait, parce que le caribou servirait à faire vivre l’Homme. Rapidement, le pays fut rempli de caribous de sorte que les Fils de la Femme chassèrent bien, furent bien nourris et vêtus et qu’ils eurent de bonnes tentes de peaux pour y vivre, tout cela grâce au caribou. Les Fils de la Femme ne chassèrent que les caribous gros et gras, car ils ne souhaitaient pas tuer les faibles, les petits et les malades, parce qu’ils n’étaient pas bons à manger et que leurs peaux n’étaient pas bonnes. Il y eut de plus en plus de caribous faibles et malades et de moins en moins de caribous gros et gras. Alors, la Femme parla à Kaïla qui, elle-même, parla à Amarok, l’esprit du loup qui, à son tour, parla à ses enfants. Et ceux-ci mangèrent les caribous faibles et malades afin que le pays soit réservé aux caribous gros et gras. C’est pourquoi le caribou et le loup sont un, car « le caribou nourrit le loup, mais c’est le loup qui maintient le caribou en bonne santé ». (MOWAT, 1974, 140).


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Sur les traces de la légende, l'indignation


Sans doute serons-nous assez étonnés par cette histoire car nous ne sommes pas préparés à écouter un Esquimau illettré nous donner une leçon, même sous forme de parabole, illustrant la théorie de la survivance des plus aptes par le fonctionnement de la sélection naturelle. Pourtant, cette théorie sera à chaque fois vérifiée par l’expérience, que ce soit en observant les techniques de chasse de l’animal ou en étudiant l’influence de la présence du loup sur ses proies. Cela doit être observé en détail mais on peut d’ores et déjà dire que si le loup a vécu des milliers d’années avec les cervidés, c’est qu’il est un prédateur, certes, mais un prédateur sélectif, ne frappant que les animaux faibles, malades ou vieillis, jouant ainsi un rôle indispensable de stabilisateur.

S’il n’y avait plus de loups, il n’y aurait plus non plus de caribous car ils mourraient des maladies qui se répandraient parmi eux. Le loup est en quelque sorte un agent sanitaire de la nature. Bien que celui-ci ait mangé des caribous durant quelque dix mille années sans décimer les troupeaux  et ne puisse donc être tenu pour responsable de la disparition des caribous dans le Grand Nord, l’énigme sur celle-ci reste en suspens. Enigme que Farley Mowat n’aura que très peu de mal à résoudre.

Il raconte alors comment la chasse au loup est menée par les trappeurs parallèlement à la chasse aux caribous. Les trappeurs ne peuvent souffrir les loups, car, en plus de leur faire concurrence dans la chasse aux caribous, ils déclenchent les pièges destinés aux renards sans toutefois se faire prendre eux-mêmes, rendant complètement inefficace le piégeage. De plus, pour la plupart, les trappeurs blancs ont peur du loup. « Quelques-uns en ont même une peur mortelle et il n’y a rien de tel que l’aiguillon de la peur pour jeter les hommes dans une furie de violence et de destruction. La guerre contre les loups est menée à boulets rouges par les gouvernements provinciaux et fédéral. La plupart d’entre eux offrent des primes allant de dix à trente dollars par loup abattu. Aux époques où les cours des peaux de renards et d’autres fourrures sont bas, ces primes deviennent un véritable subside payé aux trappeurs et aux commerçants. »(MOWAT, 1974, 258). Par ailleurs, les caribous continuent à être tués pour leur peau, voire massacrés dans des safaris parfaitement organisés pour les plus riches et les moins scrupuleux par le bureau de tourisme de la région. Emmenés en hélicoptère ou en avion, les chasseurs mitraillent les troupeaux d’en haut puis ramassent les trophées en bon état parmi les décombres. Attribué au loup, ce massacre contribuera, par ailleurs, à légitimer celui du loup.

Mowat ne recevra jamais de réponse à son rapport. A moins que l’augmentation manifeste des primes accordées dans les années qui suivirent (années 60) puisse être considérée comme une réponse. Malgré tout et heureusement, il ne put garder son indignation pour lui-même.

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 04:04

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Fourrure = Torture = Meurtre

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 02:34

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La Mort Vous Va Si Bien ....

 

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Osez Regarder Le Vrai Prix !!!!

 

 


 
 

Alors Toujours Fier de Votre Achat ? ?


 

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DEVOLUTION
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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 02:00

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Chien d'une fidélité incroyable...jusqu'à la mort...Adieu l'ami Canelo...

Canelo avait un maître, un bon maître qui se foutait que son chien soit bâtard ou de race, il l'aimait tout simplement...

partout où il allait, le chien était sur ses pas, n'importe où, à n'importe quel moment, y compris à l'hôpital où le monsieur devait suivre une dialyse régulièrement, chaque semaine.

Canelo avait l'habitude d'attendre à la porte de l'hôpital que son maître ressorte pour retourner bien au chaud ou bien au frais dans sa maison...

Et puis il y eut ce jour .....
ce jour où le maître entrera à l'hôpital pour, cette fois y mourir...

Canelo restera avec l'espoir de voir son maître sortir par la grande porte comme d'habitude et de ce jour restera 12 ans à l'entrée des urgences attendant ce qui ne pouvait qu'être l'évidence pour lui :
revoir son maître et retourner à la maison avec lui...

Sous la pluie, le froid, la neige, le soleil ..... 12 ans.. Canelo attendra 12 ans ......

La faim, la soif, rien ne l'éloignera dans sa foi de voir son maître franchir la porte. Une foi qui attendrira certains habitants qui, dès lors, s'occuperont de lui et lui éviteront la perrera. Jamais il ne s'est éloigné de cette porte et ce même avec la faim et la soif qui le tenaillaient.

il attendra 12 ans, jusqu'à ce jour du 9 décembre 2002 où il sera écrasé par un véhicule devant l'hôpital

@ Canelo est très connu dans la ville de Cadiz, tellement connu qu'il a donné son nom à une ruelle de Cadiz et qu'une plaque a été apposée pour raconter son histoire....

J'avoue avoir versé quelques larmes à la lecture de cette histoire... Canelo a dû retrouver son Maître... Qu'ils reposent tous deux en paix...
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Dog of an incredible fidelity… until death… Good-bye the friend Canelo…

Canelo had a Master, a good Master who foutait himself that his dog is bastard or of race, it liked it quite simply…

everywhere where it went, the dog was on its steps, anywhere, at any moment, including at the hospital where the Mister was to follow a dialysis regularly, each week.

Canelo was accustomed to waiting the door of the hospital which its Master arises to turn over well to the heat or to the expenses in his house…

And then it this day ago .....
this day when the Master will enter to the hospital for, this time to die there…

Canelo will remain with the hope to see its Master leaving by the large door as usual and of this day will remain 12 years at the entry of the urgencies waiting what could only be the obviousness for him:
to re-examine its Master and to turn over to the house with him…

Under the rain, the cold, snow, the sun ..... 12 years. Canelo will wait 12 years ......

The hunger, thirst, nothing will move away it in its faith to see its Master crossing the door. A faith which will tenderize certain inhabitants who, consequently, will deal with him and will avoid to him will perrera it. Never it moved away from this door and this same with the hunger and the thirst which tortured it.

it will wait 12 years, so far of December 9, 2002 when it will be crushed by a vehicle in front of the hospital

@ Canelo is very known in the town of Cadiz, so known that it gave its name to a lane of Cadiz and that a plate was affixed to tell its history….

I acknowledge to have poured some tears with the reading of this history… Canelo had to find its Master… That they rest both in peace…


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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 16:13

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rapport anonyme, de La Haine (traduction):


"Sur cette froide matinée une camionnette de livraison de la boucherie de la« MB »Carabanchel a été totalement brûlé.

Quel meilleur moment que maintenant et quel meilleur endroit qu'ici. Nous ne pouvons pas attendre plus longtemps, nos vies sont à la dérive, la violence et l'exploitation que nous subissons tous les jours a atteint l'extrême inattendue.Nous refusons d'accepter cette imposition, cette dictature technologique. Nous ne demandons pas pour rien. Nous avons choisi d'agir pour nous-mêmes, sans déléguer, sans le regarder pour le respect ou l'admiration de quiconque. nous rejetons l'avant-garde parce que nous ne parlons pas pour quelqu'un d'autre, nos mots sont prononcés par le feu. Il est temps de descendre dans la rue. Les temps sont durs, c'est vrai, mais personne n'a dit que ce serait facile. Toutes les forces et les énergies sont nécessaires pour briser ce système techno-industriel à travers les mots, les pierres, les lettres, le feu, la lutte ....

Ceux qui base leur vie sur l'exploitation des animaux (humains et non humains) méritent le pire.

Pour nos frères emprisonnés derrière les barreaux et dans des cages

jusqu'à ce que tous sont libres!

SALVAJE TIERRA [TERRE SAUVAGE] "

Espagnol:
"Esta fria madrugada fue una totalmente calcinada Furgoneta de reparto de la carniceria" MB "en Carabanchel.

Que mejor momento Québec ahora y Que aqui lugar mejor Québec. No Más Podemos esperar, nuestras vidas van a la deriva, la violencia y la explotación Québec sufrimos une diario esta llegando une Limites insospechados. Nos negamos une imposición esta aceptar, esta dictadura tecnológica. Aucun nada pedimos. Por eso optamos por actuar nosotrxs por mismxs, Delgar péché en nadie, ni la esperar el respeto ni
admiración de nadie, rechazamos vanguardias las porque pas hablamos en nadie Nombre de, el fuego es nuestra palabra. Es hora de salir a la calle, tiempos Corren duros, verdad es, pero nadie dijo Québec iba une installa services. Por ello necesarias fils todas las Fuerzas y las Energias par derrumbar este sistema tecno industrielle, mediante las palabras, Las Piedras, las letras, el fuego, esfuerzo el ....

Aquellxs Québec sustentan sus vidas mediante la explotación de animales lxs (humanos y pas humanos) merecen el peor de los Destinos.

Un nuestrxs hermanxs encarceladxs Entre Jaulas y rejas

hata todxs Québec
seamos libres!

SALVAJE TIERRA "

Source: link

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Respect ...

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 15:46

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"Dans la nuit du 9 décembre 2010 un incendie criminel a eu lieu sur un bâtiment de Astra Zeneca (AZ) Wedel, Allemagne. Après avoir coupé à travers la clôture, quatre cocktails Molotov ont été placés à des points stratégiques autour d'une aile du bâtiment scolaire.

Astra Zeneca est l'un des plus importants clients de Huntingdon Life Sciences (HLS) un laboratoire de contrat qui teste les produits sur des animaux pour toute entreprise qui les paie pour cela. cette société est malade connus pour leur cruauté envers les animaux. certains abus filmée par des personnes en vertu de la couverture est frappant travailleurs beagles dans le visage et les singes qui se réveillent alors que leur cage thoracique est à ciel ouvert. HLS a pour fermer, par tous les moyens nécessaires.

Cette attaque est conçu comme un avertissement pour Astra Zeneca, et toute autre société avec HLS. HLS Drop ou traiter avec nous.

cette action est dédiée à tous les prisonniers SHAC.

Forces militantes contre Huntingdon "

Source: link

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Respect ...

 

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 15:13


 En décrétant le 4 juin dernier que «l’obstruction à la chasse» serait passible d’une peine contraventionnelle de cinquième classe, le gouvernement révèle d’une part sa soumission aux caprices farfelus d’un lobby, d’autre part son caractère fondamentalement réactionnaire.
Depuis 2002, la droite supprima le mercredi sans chasse qu’avait instauré la loi du 26 juillet 2000, rétablit la martre, le putois et la belette sur la liste des prétendus « nuisibles » dont les avait retirés un arrêté pris par Yves Cochet, aggrava les autorisations de chasse de nuit des oiseaux d’eau et de certains migrateurs terrestres, permit des tirs de loups, autorisa l’emploi de tendelles pour la capture des grives, multiplia les génuflexions et les hommages à sa majesté cynégétique. Or les chasseurs à courre ne supportent pas que de jeunes gens viennent les narguer lors de leurs chevauchées féodales. Encore, si ces militants de la cause animale avaient bien voulu commettre quelques violences légères, cela eût été excellent pour l’habituelle propagande mensongère sur le thème « les écologistes sont de dangereux terroristes ».
Par ailleurs, la moindre violence aurait permis aux autorités publiques sous influence de frapper ces contestataires irrespectueux de quelques « saigneurs » locaux parfaitement notabilisés ! Rien, hélas ! Pas d’agression, aucune contravention de violence légère à reprocher aux opposants aux véneries outragées. Alors les relais du lobby s’agitèrent au Parlement et obtinrent du gouvernement que la chasse française soit le premier loisir pénalement protégé, ce qui est sans exemple ni précédent. À ce stade, ce n’est plus du mépris mais de la compassion qu’inspirent ces politiciens réactionnaires qui sévissent en ce pays depuis trop d’années. Constatons, fait objectif, qu’une majorité de citoyens aspirent à l’abolition de la chasse à courre, persistance anachronique du temps des privilèges qui fut le temps de l’obscurantisme, de l’absolutisme royal. Ce folklore costumé ne serait que ridicule si l’enjeu n’en était pas la torture d’un animal traqué pendant des heures, mordu par les chiens, achevé à la dague. Mais la chasse et la démocratie ne font pas bon ménage.
Les 75% de Français hostiles à la chasse à courre ne pèsent rien face aux proximités sociologiques incestueuses entre le personnel politique conservateur et ce monde désuet. Aussi, la chasse demeure le champ des privilèges exorbitants du droit commun. Le décret du 4 juin ne fait que s’inscrire dans cette dérive. Cette veulerie gouvernementale sera-t-elle utile à ceux qui l’inspirèrent? Loin de là. Les manifestants contre les chasses à courre, militants de l’association DDA, Droits des animaux (www.droitsdesanimaux.net ), ne cesseront bien sûr pas de manifester, car la liberté à l’instar de la vie, ça se défend. D’une manière totalement pacifique, ils assumeront la révolte des consciences face à l’insoutenable. Peut-être seront-ils déférés devant le juge de police pour s’entendre appliquer la nouvelle contravention d’obstruction à la chasse les exposant, au grand maximum, à 1500 euros d’amende. Les principes généraux du droit offriront, pour les défendre, des éléments solides. L’accusation devra tout d’abord caractériser une infraction absurde. L’exception d’illégalité du décret sera invoquée, devant le juge du premier degré et, en cas de condamnation suspendue par l’appel, devant la cour. Puis, toujours dans l’hypothèse défavorable, devant la cour de cassation et après épuisement des voies de recours internes devant la Cour européenne des droits de l’homme. Les opposants éventuellement condamnés par les juges français pourraient arguer des dispositions des articles 9 et 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, textes qui protègent la liberté de penser, de manifester des convictions, de les exprimer librement. Dès lors, conformément à sa mission et à sa jurisprudence, la haute cour de Strasbourg appréciera le rapport de proportionnalité des intérêts entre la liberté de manifestation pacifique d’une conviction et la liberté de « servir » la biche et le renard.
Beaux débats juridiques en perspective, et surtout grande lumière sur une activité qui parce qu’elle porte la mort n’aime guère cet éclairage. Parler d’un fait social, débattre à son propos, ne pas le laisser dans l’ombre s’imposent pour qu’intervienne le vrai jugement : celui de l’opinion publique. Ce ne sera plus: «silence, on tue» entre soi. Au fond, Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre. D’éventuelles poursuites contre des militants non violents feront plus de bruit que les trompes et sifflets des obstructeurs!

Amis des animaux et de la Nature, quelle que soit la médiocrité des candidats aux élections prochaines, n’oubliez pas de sanctionner ceux qui depuis des années font la preuve par la chasse de leur absolue nuisance.

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Agissez en Signant

La Pétition  !!!

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 15:03






Les citoyens s’étonnent et protestent contre la grossière propagande prochasse que relaient quelques journalistes de France 2, cependant que d’autres s’offusquent d’apprendre que le président des chasseurs a été nommé par le gouvernement le 15 novembre dernier au Conseil économique et social.


Dans le même temps, des habitants de nos campagnes, victimes des exactions cynégétiques, découvrent qu’en milieu rural leur sécurité, leur quiétude, leurs droits fondamentaux sont bafoués au profit de la caste des porteurs de fusils qui occupe l’espace. Bien sûr, le fait de chasser sur le terrain d’autrui constitue une contravention de cinquième classe, mais combien de procès-verbaux sont-ils dressés chaque année? Le tir par arme à feu en direction des habitations et à portée de fusil est prohibé, ainsi que le tir sur les routes et chemins publics. Mais quelle répression salutaire sanctionne ces manquements?
Ortolans et pinsons figurent sur la liste nationale des espèces protégées dont la destruction intentionnelle constitue un délit correctionnel. Très bien. Mais qui rappellera la loi aux quelques centaines de braconniers landais qui, au vu et su des autorités tolérantes, piègent ces petits oiseaux que tout homme hominisé protège et nourrit en hiver? L’argent public fut affecté massivement à des « plans ours » dans les Pyrénées. Il fallait le faire. Mais ceux qui furent les bénéficiaires de cette générosité citoyenne s’évertuèrent à ne protéger qu’une espèce, très «nuisible»: le tueur d’ours.
Des députés français déposent régulièrement, histoire de faire plaisir aux protecteurs des animaux, des propositions de loi éclairées, progressistes, généreuses, portant l’abolition de la torture tauromachique ou cynégétique, propositions de loi qui ne seront jamais débattues par ce Parlement. Bravo. Mais pourquoi ces élus s’abstiennent-ils prudemment d’intervenir lorsque leurs collègues fossilisés délirent pour la chasse en faveur de laquelle une loi nouvelle est adoptée tous les 18 mois? Seuls deux députés Verts protestent contre les dérogations, faveurs et avantages conférés à ceux qui par le fusil ou les grands travaux endeuillent la Nature.
À la tête de l’État, parmi les ministres, dans les assemblées parlementaires, les taste-mort ont leurs zélés défenseurs qui gardent jalousement les privilèges féodaux d’infimes minorités imposant leurs lois à une large majorité ignorante des turpitudes du Pouvoir aux ordres des lobbies contre Nature. Face à cette dictature de fait, seule une attitude de fermeté doit prévaloir. Ce défaut de fermeté de la part des protecteurs du vivant explique nos constants échecs des trois dernières décennies.
Depuis la grande loi 76629 du 10 juillet 1976, relative à la protection de la Nature, aucun progrès n’est intervenu en ce pays, si l’on exclut les avancées imposées par des directives européennes. Simple exemple, pour évoquer la mort loisir, une réforme (j’emploie ce terme non pas dans son acception dévoyée de Régression) s’impose avant toute autre : démanteler les structures corporatistes de la chasse héritées de l’ordonnance Pétain du 28 juin 1941, publiée au Journal officiel de l’État français du 31 juillet, ayant créé les sociétés départementales des chasseurs. En effet, à l’instar de toute activité, ce loisir doit s’organiser en libres et concurrentes associations. Dès lors, privé d’une représentativité artificielle et des moyens financiers corrélatifs, le monde de la chasse n’apparaîtra plus que pour ce qu’il est: une troupe vieillissante en cours de marginalisation.
Par-delà la mort loisir, le respect des animaux, la récusation de la cruauté en général, passent par une politisation du problème. La cause du vivant est un enjeu éthique, donc politique. Car il ne s’agit pas de nourrir une vision purement animalière. L’empathie englobe l’ensemble des êtres sensibles, incluant l’humain, surtout lorsque par son âge, sa faiblesse, il s’avère vulnérable et s’expose à l’exploitation et à la cruauté des hommes non encore hominisés.
Rien n’évoluera sans un changement de la composition partisane des assemblées, car, dans le silence, subrepticement, les lobbies de la mort et de «l’aménagement du territoire» gangrènent l’État conservateur, termites infestant le Parlement, l’exécutif, des organes de presse propriétés privées d’intérêts nocifs.
Rares sont les médias, tel Charlie Hebdo, échappant à l’imposture de la propagande.
Le changement salutaire viendra-t-il bientôt?
La voix claire, ferme et sereine du biocentrisme, chère à notre regretté ami Jean-Claude Hubert, percera-t-elle bientôt le mur de la honte que lui opposent les censeurs?

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Nous régnerons Aussi !!!

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