Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 18:44

header home tmpphpuNETVs

 

Portrait de deux chimpanzés (photo 1)
Qu’ils soient grands singes, éléphants ou même oiseaux, les animaux sauvages sont doués d’une intelligence restée longtemps méconnue. Chaque nouvelle découverte scientifique vient brouiller un peu plus la frontière factice que certains ont tenté de tracer entre les humains et le règne animal. Bientôt, il faudra accepter d’y faire face et remettre en question nos pratiques – souvent discutables – qui leurs causent tant de souffrance…

 

 

Sentience « […] en français il nous manque un mot pour désigner la chose la plus importante du monde, peut-être la seule qui importe : le fait que certains êtres ont des perceptions, des émotions, et que par conséquent la plupart d'entre eux (tous ?) ont des désirs, des buts, une volonté qui leur sont propres. Comment qualifier cette faculté de sentir, de penser, d'avoir une vie mentale subjective ? Les Anglo-Saxons ont le nom sentience (et l'adjectif sentient) pour désigner cela […]. » À la suite d’Estiva Reus dans Les Cahiers antispécistes (CA n° 26, novembre 2005), One Voice utilisera ce néologisme pour combler la lacune de la langue française…


Voir aussi notre article sur la sentience chez les animaux de ferme.

 

Une évasion réfléchie

 
Une anecdote concernant les grands singes suggère cette conclusion : « Si l’on donne un tournevis à un chimpanzé, il le lancera à quelqu’un. Si l’on donne un tournevis à un gorille, il se grattera avec. Mais si l’on donne un tournevis à un orang-outan, il se libérera de sa cage. »

Dans un zoo australien, en mai 2009, une femelle orang-outan de 27 ans nommée Karta s’est évadée de son enclos en faisant preuve d’une ingéniosité remarquable. Karta a provoqué un court-circuit dans la clôture électrique en tordant les fils à l’aide d’un bâton, puis elle a entassé des débris et des branchages pour pouvoir grimper sur un mur de béton et de verre. Le zoo a été évacué et les gardiens, armés de fusils à cartouches anesthésiantes, se sont préparés à lui tirer dessus. Mais après avoir goûté à un moment de liberté, Karta a pris un air penaud, comme si elle savait qu’elle avait fait quelque chose de mal, et elle est retournée dans son enclos.

Pour le responsable du zoo, Paul Whitehead, l’évasion de Karta est la preuve de son intelligence : elle « a souvent essayé d’être plus maline [que nous] et elle a obligé de nombreux gardiens à effectuer des heures supplémentaires ». Il ajoute que son enclos aurait maintenant besoin d’être « élagué » !

 

La fabrication d’outils à l’état sauvage

 
Les responsables des zoos s’efforcent de recréer au sein des enclos un habitat naturel et attrayant pour des animaux comme Karta. Mais il est difficile de satisfaire les besoins d’individus ayant des facultés cognitives aussi développées.

À Sumatra, les orangs-outans à l’état sauvage ont l’habitude d’utiliser des outils pour des raisons variées : ils cassent un rameau, en ôtent les brindilles sur toute sa longueur, en effilent l’extrémité et l’enfoncent dans les termitières pour en retirer le contenu. Ils se servent aussi de bâtons pour récolter du miel ou pour ôter les fibres rêches autour d’un fruit avant de le manger. Dans les zoos, on voit souvent les gorilles utiliser des outils, notamment des bâtons, pour atteindre ou récolter quelque chose. Ils s’en servent aussi comme armes. Ils mâchonnent des feuilles pour en faire des éponges et se servent de gros bâtons comme de barreaux d’échelle. Les chimpanzés se servent même d’armes quand ils chassent des petits mammifères.

La fabrication d’outils était autrefois considérée comme une caractéristique humaine. Mais plusieurs espèces fabriquent des outils, notamment les corbeaux de Nouvelle-Calédonie. Une étude publiée en mai 2009 dans les comptes-rendus de la revue de l’Académie nationale des Sciences américaine rend compte d’observations concernant quatre corbeaux freux maintenus en captivité à l’université de Cambridge. Ces corbeaux ont confectionné des crochets pour attraper des vers dans un tube. Ils ont aussi su choisir des cailloux ayant une taille adaptée pour passer à travers des tuyaux de diamètres variés et faire ainsi basculer une plate-forme libérant de la nourriture. L’auteur principal de cette étude, Christopher Bird, a déclaré : « Nous avons constaté qu’ils étaient capables de choisir parmi une diversité d’outils ceux qui étaient les plus appropriés et qu’ils faisaient preuve de souplesse dans les types d’outils utilisés (1). »

Alex Kacelnik, professeur d’écologie comportementale à l’université d’Oxford a mené des recherches sur l’utilisation des outils chez les corbeaux de Nouvelle-Calédonie. Selon lui, le fait que l’on observe ce type de comportement exceptionnel chez des oiseaux est révélateur. « Cela signifie que l’évolution peut inventer plus d’une fois des formes similaires d’intelligence poussée : ce n’est pas une chose réservée aux seuls primates ni aux seuls mammifères. »

portrait d'un corbeau (photo 1)

Joie et peine

 
Des études scientifiques ont également montré que les animaux ép rouvaient des émotions, y compris celles auparavant considérées comme exclusivement humaines telles que la joie, l’amour et la peine. Joyce Poole, spécialiste des éléphants, a fait état d’une mère ayant perdu son nouveau-né : « En observant la façon dont Tonie veillait sur son nouveau-né mort, j’ai eu pour la première fois la conviction que les éléphants pleuraient. Je n’oublierai jamais l’expression de son visage, ses yeux, sa bouche, la position de ses oreilles et de sa tête et sa posture. Tout, en elle, indiquait le chagrin. »

Selon Poole, « il est difficile d’observer le comportement remarquable des éléphants » lors de retrouvailles en famille, d’une naissance ou d’un accouplement « sans imaginer qu’ils éprouvent des émotions très marquées qu’on ne saurait mieux qualifier qu’en utilisant les termes de joie, de bonheur, d’amour, d’amitié, d’exubérance, d’amusement, de plaisir, de compassion, de soulagement et de respect. »

En août 2008, le chagrin de Gana, une femelle gorille du zoo de Münster, en Allemagne, a tiré des larmes au public. Son fils âgé de trois mois, Claudio, est mort dans ses bras. Pendant des heures, Gana l’a porté, l’a bercé et lui a donné des petits coups, peut-être dans l’espoir de pouvoir redonner du mouvement à sa tête pendante et à ses bras ballants. Une Britannique a écrit ce commentaire en ligne : « D’une mère endeuillée à une autre : Gana, tu es dans mes pensées. Mon petit garçon est mort en juin dernier et c’est une chose qu’on ne pourrait souhaiter à aucune forme de vie. »

Portrait de deux éléphants (photo 1)

Comprendre un langage et s’en servir

 
Des éléments probants indiquent que dans leur utilisation de symboles pour communiquer, les animaux montrent une réelle compréhension. Koko, une femelle gorille élevée en captivité, a appris des milliers de mots anglais. Elle a le niveau mental d’un enfant de trois ans. Koko a obtenu 70-95 à des tests de QI conçus pour les enfants humains et s’est montrée capable d’inventer de nouveaux signes pour dire par exemple « mordre », « chatouiller » ou « stéthoscope ». Elle est capable de dire quels sont les mots qui riment ensemble. Elle comprend l’ordre des mots lorsque cet ordre est indispensable à la compréhension de la phrase, et elle est capable de décrire ses propres émotions : un jour, ayant mordu quelqu’un, elle a semblé s’excuser en formant par signes les messages « mal mal » et « désolée mordre égratignure » (2) .

Alex, un perroquet gris du Gabon (3) auquel Irene Pepperberg a consacré ses travaux pendant trente ans, savait distinguer et utiliser des catégories de matériaux, des couleurs, des formes et des nombres. Quand on lui montrait deux nouveaux objets, il était capable d’indiquer lesquelles de leurs propriétés étaient semblables ou différentes (p.ex. la couleur, la forme, la matière). Selon Irene Pepperberg, les capacités émotionnelles d’un perroquet gris seraient celles d’un enfant humain de deux ans et demi, et ses capacités cognitives celles d’un enfant de cinq ans, un fait important à prendre en compte avant d’en acheter comme animal de compagnie car selon elle, « c’est comme acheter un petit enfant »…

portrait d'un perroquet (photo 2)

La tromperie chez les animaux

 
Le recours à la tromperie chez les animaux est la preuve qu’ils ont conscience d’eux-mêmes et du fait que les autres animaux puissent croire et avoir des intentions. Frans de Waal, professeur de psychologie à l’Université d’Emory à Atlanta, aux États-Unis, a décrit dans ses ouvrages Chimpanzee Politics et Good-Natured la façon dont les grands singes usaient de tromperie entre eux en changeant d’expression faciale, en faisant celui qui ne remarque rien quand un autre individu met leurs nerfs à l’épreuve en tentant de les intimider, ou en dissimulant une relation sexuelle à l’approche d’un mâle dominant. Les chimpanzés recourent aussi à la tromperie vis-à-vis d’un rival quand une agression n’a pas réussi, en simulant une attitude bienveillante, en faisant des gestes de conciliation puis en mordant leur victime avec férocité une fois qu’elle est à leur portée.


La moralité chez les animaux

 
Les travaux de Frans de Waal ont aussi mis récemment en évidence le fait que certains animaux comprennent la notion d’équité. Après avoir réussi des tâches simples, des singes et des grands singes ont reçu des récompenses constituées de quantités de nourriture variées. Ils ont protesté avec force à chaque fois que d’autres étaient mieux récompensés qu’eux pour avoir réussi les mêmes tâches. À maintes reprises, les singes défavorisés ont boudé et ont refusé de participer plus longtemps aux expériences…

D’autres travaux ont mis en évidence des exemples de comportement altruiste chez les chimpanzés. Ces derniers sont capables d’aider des humains et de s’entraider spontanément, même en l’absence de toute récompense. D’autres travaux ont montré que les primates se souvenaient des individus qui les avaient bien traités et qu’ils s’efforçaient de le leur rendre.

« Je n’affirme pas que les primates non humains sont de

s êtres moraux, explique De Waal, mais on a suffisamment de preuves que d’autres espèces que la nôtre adhèrent à des règles sociales pour pouvoir admettre que certains éléments constitutifs de la moralité humaine sont présents chez eux.


Des êtres sensibles dont l’exploitation par les humains pose un problème


Le fait que la science nous apporte sans cesse de nouvelles informations sur les espèces non humaines devrait être lourd de conséquences sur la manière dont les humains les traitent. Peut-on garder ces espèces – des êtres sensibles qui pensent, qui sentent et qui, dans une plus ou moins large mesure, ont des émotions semblables aux nôtres – en captivité dans des zoos et dans des laboratoires ?

Comme l’explique Eleonor Boyle dans une étude sur les neurosciences et la sensibilité des animaux publiée en 2009, « paradoxalement, un certain nombre de travaux démontrant que les animaux sont sensibles et conscients ont été réalisés en utilisant des animaux en captivité, entre autres des primates. Les résultats de ces travaux soulèvent des questions concernant l’exploitation des animaux par les humains, dans la recherche comme dans d’autres domaines tels que l’agriculture. Les conclusions auxquelles on parvient suggèrent le besoin de trouver des méthodes scientifiques qui ne soient pas autant dépendantes de l’utilisation de sujets animaux et soulignent la nécessité d’une attention accrue à la sensibilité des animaux (4) .

»

AGIR
Pour nous aider à alerter le public quant au sort des animaux et initier un changement de comportement à leur égard, vous pouvez commander et diffuser autour de vous nos cartes sur la Sentience des animaux.

Gorille allongé dans la jungle (photo 1)

 

(1) Voir la vidéo à l’adresse: http://www.admin.cam.ac.uk/news/dp/2009052603

(2) Voir : www.koko.org

(3) Alex est mort en 2007, à l’âge de 31 ans. www.alexfoundation.org

(4) Boyle, E. (2009) Neuroscience and Animal Sentience www.animalsentience.com

 

 

 

Partager cet article
Repost0
3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 18:11

header home tmpphpuNETVs

chiens captifs (photo 7)
One Voice a mené une enquête en Chine sur l’industrie de la viande de chiens. Ce qu’ils y vivent est un cauchemar.

 

 

 

Une enquête à haut risque

 
La Chine préparait les jeux olympiques de 2008 quand les enquêteurs de One Voice ont entamé leur investigation. Ils sont parvenus à infiltrer le réseau des producteurs de viande de chien. Au risque d’être arrêtés - ou pire – si leur identité véritable était découverte, ils ont gagné la confiance de leurs interlocuteurs et ont pu filmer des scènes particulièrement violentes. Tandis que le pays nettoyait Beijing et fermait les restaurants vendant du chien, ils ont mis à jour une bien sinistre réalité.


D’horreurs en souffrances

 
La conclusion de leur enquête est sans appel : en Chine, les chiens ne sont pas « seulement » mangés. Ils sont maltraités au-delà de ce qu’on peut concevoir et mis à mort avec une cruauté invraisemblable. Entassés dans des cages quand ils sont encore vivants, privés d’eau et de nourriture pendant des jours, ils sont parfois nourris avec la chair de leurs semblables pour renforcer le goût de leur viande… Parmi eux, des chiens à colliers, sans doute abandonnés par leurs humains. D’autres proviennent d’élevages spécialisés. Dans leurs yeux, la même terreur est présente.

abattage de chien (photo 1)

Des mises à morts d’une extrême violence


Nos enquêteurs ont assisté à des mises à mort industrielles, au sein des « usines de production » mais aussi sur le trottoir, devant les restaurants dont c’est la spécialité : les chiens vivants attendent à l’entrée et sont tués en public. Il n’y en a pas de moins violente. Avant d’être plongés dans l’eau bouillante, les chiens sont tapés, assommés à gout de gourdin, éventrés. Ils ne meurent pas tout de suite. Ils souffrent longtemps, sous les yeux de leurs congénères, gagnés par une panique grandissante.


Pour que la Chine changechien ébouillanté en Asie


Face à tant de violence, des chinois de plus en plus nombreux s’indignent et rejoignent des associations de protection animale. La consommation de viande de chien diminue mais ça n’est pas suffisant. Pour les aider à obtenir des lois de protection des animaux dans leur pays, One Voice a lancé une pétition à destination du président chinois : vous pouvez la télécharger et la faire signer. Plus nous serons nombreux, plus notre voix aura du poids !

 

 

 


jeune chien en cage

LE CAUCHEMAR DES CHIENS EN CHINE

 

Voir la vidéo

(attention images difficiles)

 


 

NON AUX TORTURES DES ANIMAUX EN CHINE Signer la pétition ici.

 

Le_commerce_de_la_viande_de_chiens_en_Chine.jpg

           Rapport
           Le commerce de la viande de chien en Chine
           Télécharger le PDF

44252 107056416023099 100001562228038 56434 1640185 n

DEVOLUTION

 

Partager cet article
Repost0
3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 17:34

header home tmpphpuNETVs-copie-1

oies refuge de l'Arche (photo 3)
Pour produire du foie gras, les canards, ou les oies, doivent ingurgiter l’équivalent, pour un humain, de 15 kg de spaghettis par jour. Du gavage à l’abattage, c’est un long chemin de souffrances qu’endurent les animaux, aussi bien dans les élevages industriels que les fermes dites « artisanales ». En témoignent ces images tournées dans une ferme du Sud-Ouest.

 Pour le plaisir des papilles de quelques uns, chaque année les canards et les oies sont condamnés à endurer les pires souffrances et à mourir. Qu’on le veuille ou non, le gavage, étape indispensable à la « fabrication » du foie gras, est un procédé d’une cruauté inouïe. On force les animaux à ingurgiter plusieurs fois par jour, et pendant des semaines, des quantités monstrueuses de nourriture pour faire grossir leur foie. Un foie qui devient malade et dont la taille anormale provoque, notamment, de graves problèmes respiratoires. 
 


Maltraités


Ce ne sont pas les seuls. Il suffit de voir ces animaux dans des cages pas plus grandes qu’eux se tordre le cou pour éviter l’entonnoir ou cherchant en vain à déployer leurs ailes pour comprendre combien ces animaux sont en tout point maltraités. Et le label « artisanal », image d’Épinal chère aux marketeurs en quête de chiffre d’affaires, n’offre aucune garantie quant au traitement infligé aux palmipèdes : la technique est la même dans un élevage industriel comme dans une ferme. De même pour l’abattage. 


Plaisir bien français


One Voice milite pour l’interdiction du foie gras sur le territoire français, comme c’est déjà le cas dans d’autres pays européens. Avec ces images, l’association souhaite donner à voir la souffrance qui investit nos assiettes, et le regard de ces animaux suppliciés par millions pour un plaisir bien français. 70% du foie gras est consommé dans notre pays.


 batteries de canards (photo 1)

Voir les vidéos :

Impossible d’étendre une aile voir la vidéo

Gavés à en mourir voir la vidéo

C’est la fin voir la vidéo

44252 107056416023099 100001562228038 56434 1640185 n
De La Nourriture Pour
Dégénérés !!!!!
Partager cet article
Repost0
2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 15:33

header home tmpphpuNETVs

Il sera interdit d'opérer des tests sur les animaux pour des produits de l'industrie du tabac, selon un arrêté royal qui entre en vigueur le 1er janvier 2011.

Laurette Onkelinx, ministre des Affaires sociales, de la Santé publique et en charge du bien-être animal, a souhaité interdire les expériences réalisées sur les animaux dans le cadre du développement des produits du tabac.

La réglementation stipule que les expériences sur animaux en Belgique ne peuvent avoir lieu que s'il n'existe aucune possibilité d'atteindre le résultat souhaité sans utiliser d'animaux. Laurette Onkelinx considère que l'utilisation d'animaux à des fins de développement de produits liés au tabac ne fait pas partie du "strict nécessaire".

Période de transition

 
Une période de transition avait toutefois été prévue pour permettre la clôture d'éventuelles expériences en cours dans ce domaine mais la date définitive d'entrée en vigueur a été fixée au 1er janvier 2011.

Numéro de Tabacstop


En outre à partir du 1er janvier également, les paquets de cigarettes porteront tous la mention du numéro de la ligne téléphonique Tabacstop et l'adresse du site internet à partir du 1er janvier 2011.
 
La Belgique est le premier pays de l'Union Européenne à rendre obligatoire cette mention. Un paquet de cigarettes sur 14 présente déjà la mention "Faites-vous aider pour arrêter de fumer: 0800/111.00" depuis 2006. Il s'agit du numéro de la ligne téléphonique Tabacstop. L'Arrêté ministériel du 28 mai 2009 rend obligatoire la mention de cette ligne sur tous les paquets dès le 1er janvier 2011. (belga)

 

Source: link

44252 107056416023099 100001562228038 56434 1640185 n

Déjà un Début ...

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 15:29

 

© photo news

Un incendie s'est déclaré dans la nuit de lundi à mardi dans une porcherie à Meer, tuant plus de 650 porcs. La cause de l'incendie n'est pas encore connue, selon les pompiers.
 
Le feu a pris vers 3h30. Au total, 150 truies et 500 porcelets sont morts étouffés ou brûlés. Les animaux ayant survécu aux flammes ont été achevés par le vétérinaire. (belga)

 

Source: (link)

44252 107056416023099 100001562228038 56434 1640185 n

Tragique ....

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 15:22

 

header home tmpphpuNETVs
© photo news

Un jeune berger allemand s'est retrouvé dans une situation très délicate après avoir mis la tête là où il ne fallait pas.

© photo news

Les faits se sont passés en Californie. La société de protection des animaux a été appelée de toute urgence pour aider un chien dans l'embarras. L'animal âgé de huit mois s'était coincé la tête à travers un mur en l'enfonçant dans un petit trou. 

"C'était très étrange", explique l'un des sauveteurs . "Le corps du chien était assis d'un côté et sa tête ressortait de l'autre". Il aura fallu plus de 30 minutes pour sortir l'animal de là. (CB)

44252 107056416023099 100001562228038 56434 1640185 n
Sacré Farceur ...
Partager cet article
Repost0
2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 14:43

header home tmpphpuNETVs

Dressage de lionnes en caméra cachée (photo 1)
Les animaux des cirques ne sont pas les seuls maltraités. Ceux qui jouent « les acteurs » ne sont pas mieux lotis : conditions de vie inadaptées, mutilations, dressage par la peur et la violence… One Voice a mené l’enquête chez quelques uns des fournisseurs d’animaux dressés à l’industrie du spectacle.

À la fin des génériques de nombre de blockbuster où les animaux jouent les premiers rôles, la mention « …les animaux n’ont subi aucune violence pendant le tournage… » est trompeuse. Elle dupe un public attendri par des scènes de soi-disant complicité qui réunissent à l’écran un être humain et un animal, grand fauve, loup ou autre renard. Car pour parvenir au résultat imprimé sur pellicule, l’animal paie le prix fort à coup de maltraitance physique autant que psychologique.


Enquête chez les « animaux star »

 
Notre enquêteur s’est rendu chez des dresseurs qui fournissent nombre des animaux à l’affiche, ces dernières années, de longs métrages, fictions télévisées ou publicités. En contrechamps, la réalité est tout autre. Dans ces académies  « d’animal star», on retrouve les mêmes déplorables conditions de vie et de traitement que celles réservées aux animaux des cirques, et dénoncées depuis toujours par One Voice.

 

Vies brûlées

 
Même si les animaux ne sont pas itinérants, ils sont enfermés dans des cages exiguës, non adaptées à la taille des animaux, dépourvues de litière ou jonchées de détritus. Dans les enclos, aucun enrichissement permettant aux animaux de développer un comportement naturel. Les grands fauves sont enfermés encagés dans des étables où pas même la lumière du jour ne pénètre. La nourriture retrouvée sur place est avariée. Certains animaux sont mutilés pour diminuer leur dangerosité. Les conséquences de telles conditions de détention sont le développement de comportements stéréotypés, même chez les plus jeunes comme ce tigre âgé de 6-8 mois : répétition interminable du même geste ou mouvement, prostration dans un coin de la cage, ou expression violente contre les barreaux. Leurs vies y sont totalement dénaturées.


À coups de peur

 
Le dressage, ici aussi, utilise les mêmes ressorts que dans les cirques. Pour obtenir le résultat escompté, le dresseur manie le bâton et la peur. Il ne laisse aucun répit à l’animal tant qu’il n’a pas obtenu de lui obéissance. Et peu importe son âge ou l’effroi qui le pousse à se cacher.
En cinq vidéos, l’enquêteur de One Voice dévoile l’envers d’un décor qui n’a rien d’une fiction.

 


lion captif (photo 3)

 

Visionner les vidéos de l'enquête :

Les 400 pas voir la vidéo

La terreur des lions voir la vidéo

Une cage en enfer voir la vidéo

Dressés pour jouer voir la vidéo

Confessions d'un dresseur voir la vidéo

 

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 12:01

 

Tests in vitro © DAAE
Septembre 2010. Petite révolution cet été avec l’annonce de la mise au point aux Etats-Unis d’un programme offrant une alternative aux tests sur animaux. L’industrie pharmaceutique, et notamment son leader Pfizer, a contribué à sa mise au point. Une première.

 

 

 

La nouvelle est tombée presque sans faire de bruit. Pourtant, pour One Voice et tous ceux qui se battent pour la fin de l’expérimentation animale, elle a sonné comme un éclair d’espoir au cœur de l’été. Dans un article publié par le très sérieux site économique Bloomberg.com, on a apprit que le leader mondial de l’industrie pharmaceutique, Pfizer, devrait très prochainement utiliser une nouvelle méthode pour la mise au point de ses médicaments, ne faisant pas appel aux tests sur animaux. Cette méthode alternative, d’ores et déjà plébiscitée par les associations, devrait désormais mettre un terme à des tests violents, entrainant, dans la majorité des cas, la mort des animaux.


Révolutionnaire

 
Baptisée Tox21 cette méthode est un programme informatique fruit de la collaboration de trois organismes d’Etat américains : la Food and Drug Administration (FDA), L’Environmental Protection Agency (EPA) et le National Institute of Health (NIH). Le Tox21, présenté comme révolutionnaire, s’appuie sur les dernières avancées technologiques et informatiques ainsi que sur le récent séquençage du génome humain. Il s’agit d’une base de données incluant 3 000 substances chimiques utilisées en pharmacie et 7 000 entrant dans la composition de produits ménagers et pesticides. Le programme permet d’analyser automatiquement les formules chimiques en prenant en compte les données biologiques enregistrées au cours des dernières années.


Gain de temps et vies sauvées


En utilisant ce programme, les organismes de régulation comme les chercheurs peuvent évaluer en un temps record, de 1 à 5 jours, la toxicité d’une substance alors « que les tests sur animaux nécessitent souvent plus d’un mois et l’utilisation de 80 animaux » a reconnu Bob Chapin, chercheur à Pfizer New York. Dans le cas des recherches au long cours, comme pour le cancer, on parle d’années et de centaines d’animaux sacrifiés.

image 2 1920


Les laboratoires s’engagent 


L’autre révolution qui caractérise le Tox21, c’est la contribution de l’industrie pharmaceutique au programme. Une avancée non négligeable lorsque l’on connaît le secret qui entoure la fabrication et la composition des médicaments. Pfizer, le leader mondial, a transmis les données de 90 des substances utilisées dans sa mise au point de médicaments qui n’ont pas abouti. Le FDA a confirmé que plusieurs autres laboratoires pharmaceutiques ont collaboré en mettant à disposition leurs données mais il n’a pas souhaité en révéler les noms. Ces informations sont d’une grande valeur car c’est « l’assemblage » d’une grande quantité de données qui permet véritablement de « faire surgir le sens de ce qui se passe dans une cellule au contact d’un composé chimique » a encore précisé le chercheur de Pfizer. Ce qui n’est pas possible à l’échelle d’un laboratoire dont le nombre de substances pouvant être analysées in vitro est limité.


Plus rentable


Aux côtés des performances et de la fiabilité, tous les protagonistes relèvent bien sûr l’intérêt économique d’une telle méthode. Près d’un tiers des médicaments qui arrivent en phase finale de validation échoue à ce stade (étude publiée dans le Journal Health Economics en 2003). Le coût des échecs pour les laboratoires pharmaceutiques est très élevé. Toujours selon la même étude, 86 millions de dollars sont dépensés au cours de la phase finale de test sur les êtres humains. Comme le souligne le directeur exécutif de la FPA dans l’article « Plus vite vous éliminez une substance dangereuse, plus rentable est votre produit ». Et le Tox21 devrait en effet permettre d’éliminer une bonne partie des substances impropres qui arrivent aujourd’hui jusque dans les phases finales.


En attente de validation


Alors que les tests sur animaux ont été rendus obligatoires depuis plus de sept décennies, l’utilisation de méthodes alternatives devraient être reconnues par les autorités de régulation « dès que les données fournies seront aussi bonnes, voire meilleures que celles récoltées par les tests sur animaux » a indiqué, en mai dernier, la FDA. Il a également été précisé que la FDA allait encore ajouter au programme beaucoup d’autres données humaines que les autres agences ne possèdent pas ce qui devrait permettre aux chercheurs de mieux « prévoir les effets sur les humains » a renchéri David Dix, directeur adjoint de l’EPA. La validation d’une telle méthode serait une avancée majeure dans le domaine de la santé. David Dix a reconnu que la recherche jouait au « grand écart » en utilisant les données issues des tests sur animaux en raison des grandes différences qui existent entre les espèces. Ce serait aussi un grand pas pour la fin de l’expérimentation animale.


Le combat continue


Plus efficace, plus fiable, plus rapide, plus économique… cette méthode, comme toutes les alternatives aux tests sur animaux, est aussi plus éthique. Non seulement parce que la vie des animaux est préservée, mais également parce qu’en fabriquant des médicaments moins chers et à l’efficacité avérée on peut espérer que, demain, des millions d’humains auront accès à des soins dont ils sont aujourd’hui privés faute de moyens. C’est aussi le combat de One Voice.

 

Source: link 

44252 107056416023099 100001562228038 56434 1640185 n

A Suivre ...

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 11:39

header home tmpphpuNETVs-copie-2

 

cochon d'Inde dans un laboratoire (photo 3)
En enquêtant pendant plusieurs mois dans un laboratoire sous-traitant pour de grandes firmes des industries cosmétique, pharmaceutique et chimique, One Voice a mis au jour la souffrance subie par les animaux lors des expériences et leurs déplorables conditions d’existence.

On ne compte plus les campagnes de mobilisation, d’information et d’investigation menées chaque année par One Voice pour mener à bien sa mission en faveur de l’abolition de l’expérimentation animale. 

 

Des expériences cruelles et non pertinentes

 
Les expériences auxquelles sont soumis les animaux provoquent des souffrances intolérables, entrainant le plus souvent la mort. Dans les laboratoires, les animaux ne sont pas même respectés dans leurs besoins vitaux et comportementaux. Et après des dizaines d’années de pratique de l’expérimentation animale, tant pour les médicaments que pour les produits de beauté, pesticides ou autres, il est maintenant prouvé que nombre de résultats des tests ne sont pas pertinents pour l’homme. Cancers, allergies, réactions à certains médicaments ne font que s’accroître. 

D’autres méthodes pour une société moderne

 
Une autre voie est pourtant possible. Les méthodes substitutives, dont One Voice demande le développement et l’application, sont plus fiables, plus éthiques et moins onéreuses. Elles permettent en plus d’épargner la vie de millions d’animaux. 
Tournées dans des conditions difficiles, en toute discrétion, les images rapportées de ce laboratoire interpellent : une société moderne peut-elle continuer en toute conscience à maltraiter ainsi ses animaux ?


chat pour un laboratoire (photo 1)

 

Voir les clips réalisés lors de l'enquête :

L'enfermement Voir la vidéo

Un silence assourdissant voir la vidéo

Petits rongeurs dénudés voir la vidéo

La fièvre des lapins voir la vidéo

Tests en série voir la vidéo

Un lapin très malade voir la vidéo

 

Source: link
44252 107056416023099 100001562228038 56434 1640185 n
DEVOLUTION

Partager cet article
Repost0
30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 15:36

............................

 

Des maltraitances envers des animaux ont été mises au jour dans de nombreux zoos chinois. Les autorités du pays ont alors retiré leur permis d'exploitation à sept parcs animaliers, tandis qu'une cinquantaine d'autres zoos ont été sommés de mettre en place des mesures concrètes pour protéger les animaux victimes d'abus.

 

maltraitance-et-cruaute-envers-les-animaux-dans-plusieurs-z.jpg

Les mauvais traitements subis par les animaux ont été découverts suite à des inspections menées depuis le mois d'octobre sur demande du gouvernement. Cinq cents sites ont ainsi été visités, et sept d'entre eux se sont vus retirer leurs permis d'exploitation, rapporte le quotidien China Daily.

Dans de nombreux parcs animaliers, les enquêteurs ont mis au jour d'importants trafics. Des ventes illégales d'animaux, mais aussi de produits issus d'espèces protégées ont été mises au jour. Dans d'autres zoos, c'est la sécurité des visiteurs qui était parfois mise en danger, certains ayant déjà été blessés par des animaux. Face à ces inquiétantes découvertes, une cinquantaine de parcs ont reçu l'ordre de prendre des mesures efficaces pour y mettre un terme, sous peine de voir à leur tour leur permis d'exploitation suspendus.

La mauvaise gestion de nombreux parcs animaliers chinois est depuis longtemps dénoncée par les associations de protection animale. Ces dernières s'insurgent notamment contre des pratiques extrêmement cruelles infligées aux animaux pour amuser le public. Dans certains zoos, les visiteurs sont invités à donner des bêtes vivantes en pâture aux grands carnivores. Dans d'autres parcs, les bébés tigres se font arracher les canines pour que les enfants puissent les prendre dans leurs bras. Des pratiques monstrueuses auxquelles s'ajoutent malnutrition et absence de surveillance vétérinaire.

44252 107056416023099 100001562228038 56434 1640185 n

DEVOLUTION

Partager cet article
Repost0