La direction du zoo de Lunaret (Hérault) vient d’annoncer un record de 50 naissances d’animaux pour 2010. « Un excellent millésime » se vante la directrice, Laurence Colas. Oui, les autorités des zoos adorent communiquer sur les naissances, informations relayées avec zèle par les médias. Leur carnet rose, est un fort argument de vente car les zoos font avant tout du commerce de divertissement et comme toute entreprise le but premier, et historique, est de faire des bénéfices. Ainsi, ces nouveau-nés donnent-ils une image positive, qui fait venir le public et trop vite oublier l’univers carcéral dans lequel ils sont condamnés à grandir. De nombreuses personnes pensent, à tort, que si ces animaux se reproduisent, c’est preuve qu’ils vont bien. Notons au passage, que l’instinct de reproduction est le seul instinct qui ne leur est pas dénié, car l’idée court que de naître et vivre en captivité leur ferait, commodément, perdre tous les autres ! Et puis, il y a l’argument massue et plus que discutable, de la sauvegarde des espèces.

Mais quid de la mortalité animale dans les zoos ? A part quelques morts un peu « spectaculaire » (un zèbre terrorisé abattu par ci, une lionne qui se noiepar là,) les médias ne s’intéressent pas à ce domaine et les directions de zoos font preuve d’une grande discrétion et communique  le moins possible sur le chiffre des morts, le sujet est évidemment moins vendeur. Pourtant ces professionnels se targuent d’une mission d’information auprès du public. Mais le public sait-il que les bébés nés en surnombre ou qui gênent trop la structure d’un groupe, sont euthanasiés sans autre forme de procès pour, parfois, venir figurer au repas des carnivores du zoo (voir récemment le triste sort du petit H). Et sait-il, ce que devient l’animal malade ou trop vieux, devenu moins attractif et trop coûteux ou combien d’animaux meurent de stress, de peur, d’inadaptation, d’accident ?

Du 20 au 24 septembre 2011, se tiendra à Montpellier et au  zoo de Lunaret, le plus grand congrès annuel dans le domaine des zoos. L’E.A.Z.A. (European association of zoos and aquaria) donnera une série de conférences devant un parterre de plus de 600 directeurs de zoos, vétérinaires et biologistes. A cette occasion, ces professionnels  feront-ils  preuve d’une réelle volonté de transparence et donneront-ils  une information complète au public sur la réalité des chiffres ?

Mesdames, Messieurs les directeurs de zoo, pour tant de naissances médiatiques combien de morts silencieuses dans les  zoos ? Et quand ferez-vous figurer un carnet noir à côté du carnet rose dans vos supports de communication ?

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Le syndrome du museau blanc, causé par un champignon qui se propage en Amérique du Nord, inquiète les biologistes canadiens. Celui-ci s’attaque aux chauves-souris en hibernation dans leur habitat naturel.

Déjà éprouvées par la destruction de leur habitat en raison de la déforestation ou encore de l’urbanisation, les chauves-souris qui vivent en Amérique du Nord doivent faire face à un champignonvirulent, détecté pour la première fois en 2006 à New York, aux Etats-Unis. A l’origine du syndrome du museau blanc (caractérisé par l’apparition d’un anneau blanc autour du museau), ce champignon est mortel pour ces animaux outre-Atlantique. Ainsi, plus de 9 chauves-souris sur 10 touchées par le syndrome en meurent, indiqueRadio Canada. Au départ, ces décès avaient été observés aux Etats-Unis, mais ils s’étendent aujourd’hui au Canada.
Julien Mainguy, biologiste au ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, explique à la radio que le syndrome du museau blanc "va continuer à se propager à un rythme assez effarant".

Ses répercussions sont multiples. Les chauves-souris se nourrissant d’insectes, leur disparition pourrait entraîner des ravages dans les cultures, ou encore une augmentation du nombre de cas de maladies transmises par piqûres d’insectes. Et si les biologistes canadiens sont inquiets, c’est aussi parce que ce champignon, venu d’Europe, s’attaque aux chauves-souris d’Amérique du Nord, alors que ce n’est pas le cas sur le Vieux Continent. Ces animaux n'en meurent pas.
Le Centre canadien coopératif de la santé de la faune a décidé d’établir prochainement une zone de protection et de recherche importante pour déterminer l’importance de la propagation du syndrome.

Brigitte Bardot, star du cinéma français et militante des droits des animaux, juge "rétrograde" la chasse au loup autorisée pour le deuxième hiver de suite en Suède, et appelle Stockholm à mettre fin à une pratique qui l'expose à une sanction européenne.

Les dauphins sont des animaux intelligents, ce n'est pas nouveau. Ils peuvent, certes, effectuer des tours prodigieux dans un aquarium, mais ils sont bien plus que cela. Les dauphins ont conscience de ce qui se passe autour d'eux et s'intéressent à ce qui les entoure.

Flipper a fait découvrir au grand public les capacités exceptionnelles des dauphins, mais au-delà d'une série télévisée, ces animaux n'ont rien à envier à l'espèce humaine. Ils sont très sociables, vivent en groupe d'une douzaine de membres, voire plus, et font preuve de plus d'humanité que de nombreux humains. S'ils trouvent une créature blessée dans l'eau, ils tentent de lui venir en aide.

Lorsque les dauphins sont face à un miroir, ils se reconnaissent et jouent avec leur reflet. "Les dauphins sont très complexes, ce sont des êtres auto-conscients, intelligents, avec une personnalité propre" explique le spécialiste Lori Marino. "Cela les rend vulnérables, ils peuvent passer par d'énormes traumatismes physiques et psychologiques parce qu'ils sont trop gentils en somme".

Abandonné dans une piscine
Les dauphins de Taiji qui échappent au massacre organisé par les pêcheurs sont vendus, mais ils gardent en mémoire le stress et les horreurs vécues lors de cette pêche sauvage. L'hiver dernier, un petit dauphin s'est retrouvé emprisonné dans les filets entourant la baie. Les pêcheurs l'ont attrapé pour finalement le laisser à l'abandon dans une vieille piscine remplie de détritus. Dans la vidéo on peut voir le petit dauphin nageant constamment avec une bouée dans sa bouche, comme un bébé qui refuse de lâcher son ours en peluche.

Ce dauphin a finalement été sauvé grâce aux gardiens de la Baie, même s'il ne pourra pas retrouver la liberté étant trop petit pour survivre seul dans la nature. Pour participer à la pétition qui sera envoyée à l'ambassadeur du Japon, signezICI. (ca)